mardi 31 juillet 2012

Mardi 31 juillet Cetate (Roumanie) Rast Nous quittons le camping à 9h. Nous sommes toujours sur de bonnes routes avec globalement peu de trafic. Nous visitons Calafat, ville portuaire de 20 000 habitants. Un pont est en cours d'achèvement, il permettra de relier Vidin en Bulgarie à Calafat. Actuellement il n'y a que le bac et le prochain pont est à 300 km à Giurgiu. Nous n'avons pas vu le Danube de la journée. Nous sommes toujours sur un immense plateau, sans relief, à perte de vue. Nous arrivons à 15h à Rast. On retrouve Antonia et Michel, partis en éclaireurs, à une terrasse ombragée, écrasés par la chaleur et le sommeil. Le fils du maire de Rast (fermier avec 300 ha de terre) les réveille pour leur proposer un hébergement. Il emmène Michel en 4*4 pour lui montrer un endroit au bord du Danube en face de la Bulgarie. Nous plantons notre tente dans un espace de douane. Les douaniers nous prêtent leur WC et leur douche.
Nous avons parcouru 68 km en 4h.

lundi 30 juillet 2012

Lundi 30 juillet


Gogosu (Roumanie) Cetate


La nuit passée était très chaude, ce n'est que vers 1h du matin que la température a diminué avec les orages.
Nous sommes partis à 9h30. La température était bien plus agréable que la veille. Nous étions loin du Danube et nous le voyions quelquefois dans un cadre panoramique. Nous n'avons eu qu'une montée en arrivant vers 13h à Cetate.
Nous sommes au camping à Cetate au bord du Danube. Le site est superbe et est décoré par de nombreuses sculptures modernes , la plupart métalliques. Ce sont les œuvres de Mircea Dinescu. En Août il y a un festival de cinéma et des arts culinaires. Des Roumains sont en train de réparer un alambic en soudant le cuivre, d'autres rénovent des tuiles pour faire une nouvelle toiture.
La rive droite du Danube est devenue aujourd'hui Bulgare, la Serbie c'est finie.
Aujourd'hui nous avons parcouru 60 km en 3h15.
On en bave pour avancer
Dimanche 29 juillet
Dobreta Turnu Severin (Roumanie) Gogosu
Ce matin nous sommes partis à 9h15.
Nous avons commencé par 12 km de grande route avec beaucoup de camions, heureusement il y avait une petite bande latérale. Après nous avons retrouvé une route secondaire en bon état. Nous nous sommes arrêtés à un puits pour nous arroser car la chaleur est arrivée rapidement dans la matinée. Nous avons encore eu une montée à 7 %. À midi nous nous sommes arrêtés à Crivina. Nous avons eu plein de contacts chaleureux. Des invités d'un mariage nous ont offert du schnaps, un vin d'apéritif, des cuisses de poulets. Nous leur avons offert une belle carte postale de Paris dédicacée. L'après-midi a été très chaud (prévision atteinte voire dépassée de 38 degrés).
Nous sommes repartis à 17 h. Nous avons eu une montée de 3 km que j'ai fini à pieds. Nous avons eu 3km de piste poussiéreuse mais correcte et nous avons eu très légère montée jusqu'à Gogosu où nous sommes arrivés à 19h.
Nous avons fait 59 km en 3h30. Antonia et Michel sont hébergés par une famille qui possèdent une douche. Manu et Albert sont chez les parents de cette famille à une centaine de mêtres. Là, il n'y a qu'un puits avec de l'eau très fraîche.
Nous sommes admiratifs de l'accueil chaleureux et la simplicité des Serbes et des Roumains.

samedi 28 juillet 2012

Samedi 28 juillet

Dubova (Roumanie) Dobreta Turnu Severin
Ce matin nous partons à 8h30, nous commençons par 3,5 km de piste très chaotique et pas mal de flaques d'eau.
Nous nous retrouverons sur une très bonne route au bord du Danube. Nous voyons la Serbie de l'autre côté du fleuve où la route monte et descend beaucoup, les tunnels succèdent aux viaducs. Nous sommes dans les portes de fer le long du Danube. Les 30 derniers km se font sur une route internationale avec beaucoup de camions de tous les pays.
Nous nous sommes arrêtés au barrage hydroélectrique serbo-roumain de Sip, l'écluse pour les péniches est impressionnante. Nous arrivons à Dobreta Turnu Severin. C'est une des dernières grandes villes de notre périple. Il y a un port important. Nous sommes dans un hôtel avec une vue magnifique sur le fleuve.
Nous avons parcouru 50 km en 3 h.
Vendredi 27 juillet
Berzasca (Roumanie) Dubova
Ce matin nous sommes partis à 8h. Le temps est clément et le soleil est caché par quelques nuages. La route est toujours très bonne et longe le Danube. Nous avons quelques zones de travaux qui sont bien annoncées. Nous roulons à plus de 20km/h. On voit toujours aussi peu de voitures et de camions, dans cette région, les Roumains ne roulent pas comme des fous. Peut -être que les restants de la pluie diluvienne de mardi (traces de boue ou graviers) incitent à la prudence.En fin de matinée, il y a une montée de 8%, je dois finir les derniers hectomêtres à pied. Nous entrons dans les portes de fer à Dubova. Nous passons là où le Danube est le plus étroit entre la Roumanie et la Serbie. Nous admirons la statue de Decebalus Rex (40m*25m). Grâce à la ténacité et l'intuition de Michel, nous arrivons à 14h dans un joli petit chalet en bois situé au bord d'un affluent du Danube. Nous devons faire 4 km de piste avec beaucoup de flaques d'eau. Ce lieu est loin de tout et c'est édénique. L'orage tourne autour de nous. Cet après-midi, après repas, sieste (le nombre d'adeptes est passé de 1 à 4), lessive et douche nous bullons. Nous avons fait 58 km en 3h30. Le soleil revient avec la fin de la journée.

vendredi 27 juillet 2012

Jeudi 26 juillet


Bazias (Roumanie) Berzasca


Suite à un problème technique du vélo d'Antonia, nous sommes partis à11h15 avec les premières chaleurs. Nous avons roulé au bord du Danube toute la journée. Les montagnes apparaissent et c'est magnifique. La route est en bon état (voir très bon état). Le vent nous est favorable et la pente est douce, un vrai régal. Ce midi, nous avons mangé une pizza sous des parasols avec brumisateur, quel plaisir un peu d'ombre et de fraîcheur au moment où la température est au plus haut. Nous sommes arrivés à 18h30 après 63 km réalisés en 3h30. Nous sommes à une pension sympathique "Isabella"au bord du Danube et au début des gorges. Nous buvons une bière locale fraiche au bord de l'eau. Aujourd'hui c'était une journée facile et agréable. Ce soir, nous avons mangé du poisson chat du Danube, c'est bon et il n'y a pas d'arêtes.


Mercredi 25 juillet

Klicevac (Serbie) Bazias (Roumanie)

Ce matin nous avons commencé par la visite d'une église orthodoxe, et comme pour marquer notre visite, les cloches sonnent.

Puis Antonia tombe dans la boue : elle est toute marron, ses sacoches et sa housse sont abîmées. Nous faisons une halte technique d'une heure au bord de la route pour réparer son dérailleur. Nous passons à nouveau le Danube par le bac.

Avant de pique-niquer nous nous baignons dans un lac à Bela Crkva.

Nous affrontons une grande montée de 3 km à 12%, et surpris, nous voyons Michel nous doubler dans la remorque d'un tracteur. Çà fait petit joueur. Mais quelques hectomètres plus loin, une voiture nous rapporte la sacoche avant de Michel, qui vient d'être perdue. Au bout de la grande montée, on prévient Michel qu'il a perdu sa sacoche avant. On le laisse chercher, il s’apprête à faire demi-tour et se payer la montée, et là on l'avertit que sa sacoche a été récupérée.

Nous roulons en chantant et on se marre comme quatre jeunes fous déjantés.

Ce soir, nous mangeons au bord du Danube. Il y a un beau coucher de soleil sur le fleuve. .Nous sommes heureux, tout va bien.

Nous sommes partis ce matin à 10h et sommes arrivés à 19h. Nous avons parcouru 60 km en 3h45.

mercredi 25 juillet 2012



Mardi 24 juillet

Le groupe Antonia, Michel, Manu et Albert démarre une nouvelle étape. Belgrade Bucarest pour Antonia et Michel, Belgrade le delta du Danube pour Manu et Albert.

Après avoir pris le petit déjeuner à 6h, nous étions à la gare à 7h15. 2 minutes avant le départ, une annonce sonore indique que notre train partira du quai 10 au lieu du quai 1. Heureusement que d'autres personnes attendaient le même train et qu'ils nous ont gentiment prévenus. Nous voilà partis pour Mala Krsna situé à 50 km de Belgrade. Ceci nous permet d'éviter le trafic automobile intense et les banlieues interminables. Les voitures du train sont très anciennes et sont semblables à nos anciens trains avec compartiment. La montée des vélos n'a pas été facile mais en s'entraidant, on y est arrivé. Chaque vélo avait droit à un compartiment. Le vélo couché a été entreposé à l'entrée du wagon en position horizontale : les pédales étaient en hauteur et le vélo s'appuyait sur l'arrière des sacoches, drôle de position ...

Au bout de 3 heures, nous descendons du train et buvons un café dans le bar de la gare.

A peine sommes nous montés sur nos vélos que la pluie apparaît.

Nous nous réfugions sous un abri bus pour mettre nos vestes de pluie vers 11h. Nous voyons des éclairs et nous entendons le tonnerre. Nous profitons d'une accalmie pour repartir. Cela se dégrade très vite, et nous roulons 20 km sous une forte pluie. À 13h, le vent devient très fort et il tombe des trombes d'eau. On ne peut plus avancer, heureusement nous arrivons à Pozarevac. Il y a un restaurant qui ne fait que des mariages, on demande si l'on peut s'abriter, et nous sommes chaleureusement accueillis avec du thé et du café turc offerts. On est trempés jusqu'aux os et on a froid. Le restaurant est inondé. Le patron du restaurant est un champion équestre. Nos hôtes nous montrent un DVD sur ses exploits. Après avoir pique-niqué, le ciel s'éclaircit et l'on reprend la route. Elle est souvent inondée mais les voitures font attention à nous. Dans l'après-midi, en pleine nature, nous sommes abordés par la télé nationale serbe. On a été interviewés et filmés pendant plus d'une demi-heure. Nous visitons le site romain de Viminacium. Après 60 km réalisés en 4h, nous nous arrêtons à Klicevac à 18h. Nous logeons chez l'habitant et nous sommes en pension complète.

mardi 24 juillet 2012



Dimanche 22 juillet

Stari Slankamen (Serbie) Belgrade

Nous sommes partis à 9h15. Aujourd'hui il faisait froid (22 degrés). Nous avons eu quelques gouttes de pluie dans la matinée. Nous avons eu quelques km de route avec beaucoup de trafic avant d'arriver à Belgrade, c'est toujours stressant. Nous avons fait 10 km de piste poussiéreuse et chaotique. Les derniers km avant l'arrivée étaient très agréables.
Nous sommes arrivés devant l'hôtel de Belgrade, Manu et Michel nous attendaient à 16h. Nous avions 3 mn d'avance.
Quelle joie de retrouver Antonia, Manu et Michel. L'aventure continue dès mardi matin.
Aujourd'hui nous avons parcouru 55 km en 3h.

dimanche 22 juillet 2012

Samedi 21 juillet
Banostor (Serbie) Stari Slankamen
Nous sommes partis à 8h15 après avoir franchi le Danube en bac. Quelle belle lumière le matin !
Nous nous sommes arrêtés à 17h après 74 km ( 4h45 de route). Nous avons partagé notre chemin toute la journée avec voitures et camions. Jusqu'à Novi Sad la route était plate. Après nous avons affronté une longue montée à 8% pendant 7 km, éreintants. Pendant cette portion d'étape nous avions une vue panoramique où l'on voyait très loin. Heureusement, arrivés à 270 m ( en partant de 90 m) d'altitude nous nous sommes reposés dans un restaurant Serbe, ombragé, aéré, simple (3€uros par personne). À Belslka, nous avons vu un mariage avec beaucoup de drapeaux serbes et une fanfare. Nous avons bu un petit coup de schnaps comme tous les autres badauds. À partir de cette commune, le paysage rural semblable à celui du XIX siècle donne place à un paysage du XXI siècle avec des champs immenses ( tournesols, maïs, ...) et des tracteurs énormes et tout propres.
Nous dormons au bord du Danube et le point de vue est magnifique.
Vendredi 20 juillet
Sotin (Croatie) Banostor (Serbie)
Nous sommes partis à 8h15 de chez nos charmants hôtes, la soirée restera inoubliable.
Nous savions que la journée allait être vallonnée. Nous ne nous attendions pas à ce que chaque arrivée dans un village soit précédée d'une grande descente. La sortie du village nous oblige à donner toute notre énergie pour monter les pentes raides. À chaque fois la pente varie entre 8 et 10%. Tout cela se fait sous la canicule mais sans vent. Nous avons parcouru 49 km en 3h20. Après 30 km en Croatie, nous avons franchi la frontière. C'est un nouveau choc. Les routes sont en moins bon état, les maisons sont très simples, le manque de propreté des bords de route rappelle la Roumanie. Les voitures sont plus vieilles et moins bien entretenues. On voit souvent des décharges en plein air aux bords des routes. Çà sent fort. Sauf les passages dans les villages, on ne voit pas le Danube. On n'a pas réussi à trouver une plage "accueillante". Heureusement ce soir nous avons trouvé une belle maison au bord du Danube. C'est dommage, on ne peut pas s'y baigner devant chez nous. Mais la vue y est magnifique, les bords du fleuve sont très arborés et c'est très sauvage. Il y a une île juste en face de chez nous, couverte de la forêt. Une mère et un père cygnes sont passés avec leurs 5 petits tout gris. C'est trop mignon.
Jeudi 19 juillet
Osijek (Croatie) Sotin
Nous sommes partis à 8h15 et sommes arrivés vers 18 h.
Nous avons parcouru 60 km en 4h10 avec beaucoup de vent frontal et la canicule( 39 degrés à l'ombre).
Aujourd'hui nous n'avons que de la belle route partagée. Nous avons un vent de face, ce qui nous dessèche. Nous trouvons les premières traces de relief. Nous avons eu une montée de 3 km avec une pente maximale de 8% dans la matinée, bel exploit, Catherine et moi avons franchi ce passage sans mettre pied à terre. La canicule revient dans l'après-midi. On est collés à l'ombre, impossible de bouger. À 15h nous reprenons la route pour rejoindre Vukovar. Cette ville a été complètement détruite. On voit énormément de maisons qui sont criblées de balles. Nous faisons encore 10 km après Vukovar. Il fait encore chaud, le vent est de plus en plus fort et la route monte sans cesse avec une montée à 6%. Nous arrivons à Sotin, Catherine n'en peut plus. Je me renseigne, dans une boutique, pour un hébergement sur place. On nous renvoie 30 km plus loin. C'est impossible. Nous attendons les chalands pour les interroger. Finalement, nous rencontrons un Croate qui a vécu 17 ans en France. Il nous invite chez lui. Nous lui offrons une bouteille de vin blanc et une de rouge. Ce couple s'est rencontré à Amboise, elle est Slovéne et il est Serbe. Ils nous parlent de cette guerre aberrante ( comme les autres). Ils sont rentrés en Yougoslavie en 1985 et la guerre a éclaté 5 ans après, ils se sont réfugiés pendant trois mois en Allemagne. A leur retour, certains se sont cachés pendant ces 3 mois dans leur cave. Ils aiment beaucoup la France et ils en sont fiers.

vendredi 20 juillet 2012

Mercredi 18 juillet
Banita (Croatie) Osijek.
Nous sommes partis à 8h15 et sommes arrivés vers 17 h.
Nous avons parcouru 58km en 4h15.
Les routes ce matin étaient désertes. Nous avons longé une digue avec un sol en terre battue avec quelques graviers pendant 10 km. Tout le reste était en voie partagée où nous étions pratiquement toujours seuls. Nous avons visité le parc d'un château utilisé par Tito comme lieu de chasse.
Nous avons été toute la journée dans le parc naturel de Kopacki rit. Nous avons fait une promenade en barque et nous avons pu apprécier les oiseaux : cormorans, aigrettes, hérons,...
Ce fut un beau moment.
Nous sommes arrivés à Osijek, qui est une vieille ville médiévale. C'est la deuxième ville de Croatie et c'est à la confluence du Drava et du Danube.
Nous voyons beaucoup de panneaux annonçant le risque de mines anti-personnelles.
Nous voyons beaucoup de façades qui sont criblées de balles. Les maisons sont majoritairement très simples.

mercredi 18 juillet 2012

Mardi 17 juillet
Dunafalva (Hongrie) Batina (Croatie)
Nous sommes partis à 9h15 et nous sommes arrivés à 17h30.
Nous avons fait 58 km en 4h.
Nous avons commencé notre journée par 12 km de piste avec des gravillons sur la digue. Nous avons traversé le Danube avec le bac pour rejoindre Mohacs. C'est une très belle ville réputée pour des défaites guerrières. J'ai réussi à m'acheter un nouveau casque (mon ancien a été cassé lors de la chute de mon vélo suite à un coup de vent, ni cycliste, ni bagages dessus) et une béquille plus solide que celle de Budapest.
Ce midi nous avons pique-niqué dans un tout petit village : kollked. Les routes sont bonnes et il n'y a pas du tout de trafic.
Nous voyons toujours des cigognes avec queue et bec noirs.
Après nous franchissons la frontière Croatie-hongroise. Il est plus facile d'entrer en Croatie que sortir de Hongrie.
C'est un changement total.
Le niveau de vie est complètement différent. Les routes sont excellentes, c'est un vrai billard. Si les Hongrois étaient plutôt sympas, les Croates sont très accueillants (le mot est faible). Lors d'une petite erreur du parcours pour voir une église, ce sont 4 voitures qui se sont arrêtées pour nous donner le bon chemin pour Batina avec beaucoup de gentillesse.
Lors que nous sommes arrivés à Batina, nous sommes entrés dans une épicerie pour trouver un hébergement qui nous a renvoyé sur une adresse où il n'y avait personne. Mais après un quart d'heure d'attente des voisins nous ont proposé de nous guider vers un hébergement au bord du Danube. Nous avons suivi leur voiture pendant 6 km, finalement, nous avons trouvé une belle maison avec 4 chambres doubles. La propriétaire est arrivée et a proposé du schnaps pour tout le monde. Pendant ce temps là, Gilbert et moi sommes partis au village pour faire quelques courses pour le barbecue de ce soir avec toujours le même voisin qui nous a servi de taxi. A l'hébergement, tout est mis à disposition par la propriètaire, même deux gaules pour pêcher. Encore un lieu édénique ...
Bien sûr, j'écris tout cela face au Danube et sa lumière exceptionnelle. Une péniche passe et nous sommes zen.
Pendant notre repas avec grill, vers 20h, un cycliste arrive de Contanza, il fait 180 km par jour et il espère rejoindre l'Atlantique en 3 semaines...
Un autre type de cyclotouriste...

lundi 16 juillet
63 km en 4h10
Kalosca (Hongrie) Dunafalva
On est parti à 9h30 et on est arrivé vers 18h.
Nous avons commencé par 20 km sur une digue avec les 10 premiers km difficiles. Toute la matinée restante était une digue goudronnée avec un revêtement idéal. Nous avons vus les premiers animaux domestiques : jeune veau sous la mère, chevaux. Puis, plus loin, des gros lièvres et enfin un cerf (entre 5 et 10 ans). Nous avons pu le voir pendant plusieurs minutes, c'est un moment qui à lui tout seul suffit pour remplir une journée de bonheur.
Nous avons pique-niqué à Baja au bord d'un bras du Danube. Ensuite nous avons visité la ville qui est très belle, il n'y a aucun fil apparent dans les rues. Dans cette région hongroise,tous les villages ont 3 clochers : église, temple orthodoxe et protestant ?
Cet après-midi nous avons vu un champ avec plus d'une dizaine de cigognes (becs et queues noirs).
Nous avons un camping tout simple au bord du fleuve, la lumière y est magnifique. On avait l'impression d'arriver à Woodstock vu la présence forte de la musique.

dimanche 15 juillet 2012

Samedi 14 juillet
Rackeve (Hongrie) Dunafolvar
Départ 9h45
On a roulé 56 km pendant 4 h.
On est arrivés à 18 h.


La nuit passée, il a plu jusqu'à 6h. Après le vent a chassé la pluie et les tentes ont vite séché.
Nous avons pris une petite route tout au bord du Danube. C'est une succession de pontons pour les pêcheurs. Pendant 25 km les maisons modestes se touchent les unes les autres. Il y en a beaucoup à vendre. L'état de la route est très mauvais, il faut une attention de tous les instants pour ne pas tomber mais le paysage est superbe. Le soleil est apparu généreusement dans la matinée. J'ai pris mon premier bain dans le Danube. La température de l'eau était très confortable(22 degrés), quel plaisir de nager dans ce grand fleuve.
Après le pique-nique nous avons parcouru une digue herbée pendant 15 km, c'était éprouvant, on n'avançait pas et le vent était de face. On a fini par quitter cette digue pour se retrouver sur une route avec pas mal de trafic pendant 5km. Nous sommes enfin arrivés dans un village où nous avons vu 3 cigognes dans le même nid. Enfin nous avons trouvé une route sans trafic donc calme.
Nous sommes dans un petit camping simple mais très propre. On voit le Danube et ses péniches depuis notre tente et il n'y a pas de moustiques. Ce soir le vent est très fort et notre linge lavé a vite séché. Ce soir je suis allé manger du poisson chat du Danube dans un bon restaurant et j'ai goûté un riesling hongrois.

samedi 14 juillet 2012

Vendredi 13 juillet

Ce matin nous avons quitté Budapest à 8h15. Le temps était frais et agréable, 25 degrés mais couvert.  
La sortie de Budapest fut l'enfer: gros camions, bus, tramways avec des rails dans tous les sens. Le balisage était souvent défaillant. 
Lorsque nous vîmes le panneau sortie de Budapest, nous roulions déjà depuis 20 km. À partir de là les voies partagées étaient très peu fréquentées. Les quelques morceaux en site propre étaient très chaotiques, nous ne roulions pas vite dans ces morceaux et cela se gérait facilement.
Nous avons fait la cueillette de prunes douces et sucrées. L'autre jour, c'était des mirabelles.
nous avons longé un des bras du Danube où il y avait beaucoup de petites maisons et beaucoup de pêcheurs.
Nous nous sommes arrêtés à 15 h dans un camping/ hôtel avec de nombreuses piscines et bains. Il y a un bassin avec des jets de massage. L'eau y fait entre 34 et 37 degrés. Cela détend après le stress du matin.
Avant de nous baigner,  nous sommes allés visiter le musée de André Kertész. Il y a des photos allant de 1912 à 1920 prises dans la région. 
André Kertész (né Andor Kertész, 2 juillet 1894, Budapest, Hongrie - 28 septembre 1985, New York) est un photographe hongrois, naturalisé américain, acteur important de la scène artistique parisienne durant l'entre-deux-guerres. Il  connaissait bien Doisneau.
Nous avons roulé pendant 4h30 et parcouru  63 km.

jeudi 12 juillet 2012

Jeudi 12 juillet Budapest.

Ce matin nous avons visité la synagogue de Budapest. Il n'y en a qu'une plus grande, elle est à New York. Elle a été construite par un architecture autrichien catholique à la fin du XIXème siècle. Elle est marquée par l 'influence orientale et mauresque. Je ne peux pas comparer avec une autre, c'était la première que je visitais. Contrairement aux églises et temples, ici les hommes doivent obligatoirement être coiffés. J'avais ma casquette sinon j'aurai dû porter la kippa.

Sinon j'ai profité des terrasses des cafés et des rues piétonnes. Le soleil est souvent absent et il y a du vent et les 25 degrés sont très appréciés.

Une nouvelle cycliste, Martine, nous a rejoint . En attendant le groupe des huit cyclistes, elle était au camping des deux roues (vélos ou motos) (www.bikercamp.hu/). Elle a trouvé l'ambiance familiale et sympathique. A conseiller.

Pendant ce temps là les huit cyclistes (dont moi) étaient soit en hôtel climatisé ( www.medosz.hu) 100€uros la suite pour quatre personnes, soit en appartement encore moins cher.

Nous attendions depuis vendredi passé à Bratislava un petit mel de Martine.

Grâce à Helmut et à l'association Rayons d'action (www.rayonsdaction.org/), de nombreux Rennais ont été sollicités pour que les 9 cyclistes français se rendent compte qu'ils étaient à moins de cinq km les uns des autres. Merci le réseau.

Mon vélo est bien réparé, il a été remis à neuf. C'est du bonheur à l'état pur. En fin de journée, le trafic est beaucoup plus faible qu'en milieu d’après-midi.

Le départ de Budapest est fixé demain matin vendredi 13, jour de chance ?

Mercredi 11 juillet, Budapest

Hier, j'ai beaucoup parlé de mes difficultés pour mon arrivée dans Budapest sans parler de mon émotion à l'approche de Budapest:
L'eurovélo6 longe tranquillement le Danube sur un chemin bitumé, ombragé et souvent en site propre. À la sortie d'un tournant, le château apparaît splendide au sommet de Buda. Quelques centaines de mètres après, toujours au loin le château et le parlement apparaissent simultanément. Le parlement est au centre de Pest. Il est imposant et élégant. Je dépasse rapidement l'île Marguerite et nous voilà déjà dans le centre ville.
C'était du bonheur à l'état pur après 3200 kilomètres de vélo.
J''avais gardé le souvenir de l'arrivée en voiture l'été passé. La banlieue était interminable et nous avions eu beaucoup de bouchons avant d'atteindre l'hypercentre de la ville. La différence entre les deux arrivées était flagrante.
Aujourd'hui je suis retourné me promener à pieds au Château, la vue est toujours très panoramique, la lumière est superbe. Cet après-midi, je suis allé au Spa. La piscine est avec de l'eau thermale à 26 degrés et on a l'impression qu'elle est froide. Il y a aussi un bain bouillonnant à 30 degrés , c'est relaxant.

mercredi 11 juillet 2012

Mardi 10 juillet, Nagymaros (Hongrie) à Budapest

Cette nuit il a plu de 4h à 6h du matin, c'est agréable de ne pas se sentir envahi par cette canicule dès le réveil.
Aujourd'hui, Nous sommes partis à 8h15, nous avons parcouru 60 km en 4h à la moyenne de 15,5 km/h et nous sommes arrivés à 15h30 à Budapest.
La météo était couverte avec une petite pluie brumisatrice et bienvenue par petits moments jusqu'à Vac qui est une très belle commune marquée par l'époque baroque.
Nous avons surtout eu des sites propres le long le Danube. Les sites partagés étaient très calmes. Les premiers reliefs sont apparus avec les gorges avant Budapest.
L'après-midi a été très chaude et l'arrivée entre les bus, les tramways et voitures était stressante. Les trottoirs étaient pleins de monde et inutilisables par les cyclistes. Enfin, on a trouvé un hôtel climatisé et un réparateur de vélos. Ce réparateur a été recommandé par un conseiller de l'office du tourisme qui est un grand passionné de vélos. Mon vélo devrait être prêt jeudi soir.
mercredi et jeudi vont me permettre de mieux connaître Buda (rive droite) et Pest (rive gauche).


mardi 10 juillet 2012

Lundi 9 juíllet, Komaron (Hongrie) à Nagymaros (Hongrie)


Aujourd’hui, nous sommes partis à 7h50, nous avons parcouru 78 km en 5h à la moyenne de 15,5 km/h et nous sommes arrivés à 21h au camping.

La météo était clémente avec peu de vent, agréable et plutôt favorable. Quelques nuages étaient les bienvenus. L'eurovélo6 est souvent en site propre, mais aujourd’hui pour les portions en voie partagée, on sort les gilets fluo et les casques et on devient très prudents.

J'ai essayé de descendre en bateau de Esztergom à Budapest mais le lundi, il n'y a pas de navette pour aller à la capitale. Dommage, je vais devoir patienter pour faire réparer mon vélo.

La partie entre Esztergom à Nagymaros est splendide, on a traversé le Danube avec le ferry. Le soleil baissait vers le Danube et se mirait dans le fleuve. Le camping situé sur une île du Danube est simple mais il y a peu de moustiques. La vue est magnifique sur Visegrad qui est sur l'autre rive, il y a une citadelle sur un piton à 300 mètres d'altitude et une belle tour au bord de l'eau.

dimanche 8 juillet 2012

Dimanche 8 juillet barrage de Gabčíkovo (Slovaquie) à (Hongrie)




Hier nous sommes allés de Bratislava (Slovaquie) à Gabčíkovo (Slovaquie). Aujourd’hui nous avons fait 58km en 3h52 à la moyenne de 15, 5 km/h.

Nous traversons des villages et découvrons comment vivent les Slovaques. Nous voyons notre première cigogne à Medved´ov, nous en verrons quelques autres et après c’est fini. 
 
Lors de cette étape, le temps caniculaire nous a éprouvé. Même quand on ne bouge pas ça fatigue. Nous nous sommes engagés sur une digue avec du gros gravier, ènième chute sans gravité. 
 
Nous avons traversé beaucoup de champs de maïs. Rien de marquant dans cette étape. La voirie partagée est peu fréquentée (c'est dimanche), on se sent en sécurité.
 
Nous sommes arrivés en Hongrie où nous avons trouvé un beau camping avec piscine. Il est aussi coûteux d'acheter au supermarché que d'aller au restaurant, du coup, on essaye de découvrir les spécialités locales.

samedi 7 juillet 2012

samedi 7 juillet 2012

Aujourd´hui, nous sommes partis à 10h40, nous avons parcouru 77 km en 4h50 à la moyenne de 15,5 km/h. Il reste environ 1900 km avant la Mer noire.

La météo était très chaude avec peu de vent. L'eurovélo6 est goudronnée. Le matin nous longeons une digue qui nous amène à un barrage hydro-électrique qui retient une immensité d'eau, on se croirait au bord de la mer.
 
En cours de journée, l'élastique qui tenait mon dérailleur est cassé. Il est remplacé par un sandow qui se montre très fiable. Le soir nous arrivons à un barrage hydroélectrique. Le chemin suit la digue au bord de l'eau et la lumière est très belle.
 
Nous mangeons le soir dans un petit restaurant slovaque. Nous voulions dormir à la belle étoile au bord du Danube, mais une attaque énorme de moustiques nous en empêche. Nous montons nos tentes sans le double toit.


vendredi 6 juillet 2012

vendredi 6 juillet 2012

Catherine et moi  partons en avion de Beauvais pour Bratislava .Nous arrivons en fin de journée et retrouvons Marie-Anne, Bernard etGilbert. Ils descendent le Danube avec Agnès du Pila, Daniel etDominique de Franche-Comté. Nous déballons nos vélos et commençons leremontage. Celui de Catherine est prêt le soir même. Le mien ne seraen état de rouler que le lendemain matin après l'intervention des deuxcyclistes Franc-comtois bricoleurs géniaux. Leur intervention avec desbouts d'élastique permettra  que le dérailleur soit utilisable.