Depuis début mai, j'ai traversé des régions magnifiques (Franche Comté, la
vallée du Rhin entre Suisse et Allemagne, le Danube, surtout en Autriche).
J'ai eu beaucoup de plaisir à être sur mon vélo, très proche de la nature
et des animaux sauvages. Cela m'a occupé entre 3 et 5 heures par jour.
Quand j'ai été accueilli par des Servas, j'ai vécu des moments chaleureux
et émouvants, et les journées étaient riches et bien pleines.
Par contre je supporte de moins en moins la solitude quand je suis au
camping ou dans des pensions. Depuis le moment où je suis entré en
Allemagne, le barrage de la langue est un véritable obstacle à l'échange.
Il m'arrive de passer des journées sans pouvoir parler à quelqu'un.
J'ai donc pris la décision de suspendre mon voyage à Bratislava, où je
suis arrivé après 3000km parcourus. Je préfère rester sur une bonne
impression, après tous les moments de plaisir intense vécus. Je suspends
mon voyage pour mieux le reprendre avec un ou deux copains (avis aux
amateurs) l'été prochain.
Tout reste à imaginer : chacun avec son vélo, couché ou classique, tandem,
pourquoi pas en associant une personne suivant les cyclistes en voiture,
etc...
On en parle dès début juillet.
jeudi 23 juin 2011
mercredi 22 juin 2011
Wien Autriche Bratislava Slovaquie
Après avoir mis une grosse couche d´écran total, je quitte la maison de mes hôtes à 9h30. Je réussis á quitter Wien sans erreur. Avant d´avoir quitté la ville, un Autrichien me rassure plusieurs fois en me confirmant que je suis bien sur le chemin cyclable de Bratislava. Je double un jeune qui me demande où je vais, je lui explique mon intention de rejoindre Bratislava. Après quelques phrases en anglais on continue en français. Sylvain a 25 ans, il a quitté Strasbourg début juin et il longe le Danube jusqu’à la Mer Noire avant de rejoindre Istanbul. Du coup nous avons fait toute la journée ensemble et nous étions heureux de ne pas voyager seul pour une fois. On était vraiment sur la même longueur d´onde. C´était sa première journée ä parler français depuis son entrée en Allemagne. Moi, c´était ma première journée á parler français depuis que j´ai quitté ma douce bien-aimée. On a beaucoup discuté et on a oublié de suivre les panneaux. Ceci nous a permis de traverser plus longtemps que prévu une île d´une dizaine de km, cette île est trés prisée des nudistes. Mes hôtes m´avaient prévenus que ce n'étaient que des vieux tous très bronzés. Mais nous en avons vu de tous les ages et de tous les niveaux de bronzage. Certains nudistes faisaient de la rando, d´autres buvaient un coup dans une des buvettes, beaucoup étaient réunis en groupe. La plupart du parcours était sur une digue goudronnée mais nous avons eu un léger vent de face toute la journée. Sur la digue chaque fois qu´il y avait un carrefour il y avait du gravier, ce que je n´aime toujours pas, d´ailleurs il doit m´en vouloir. J´ai eu une petite chute, moi je n´ai rien eu mais mon poids a éclaté mon rétroviseur malgré ses bons services depuis le départ. J´en avais un en rechange, je ne le remplace pas tout de suite. Nous avons eu trés chaud. Dés que nous avons changé de pays, on a vu immédiatemment que ce n'était plus l´opulence de l´Autriche. De loin on voyait des blocs d´immeubles très hauts et concentrés très éloignés du centre ville. L´entrée dans Bratislava a été simple et rapide. Nous avons trouvé, vers les 16h, un supermarché Tesco(marque anglaise). Nous avons fait des provisions de tomates et de fruits avant de pique-niquer ensemble.Nous nous sommes échangés nos coordonnées. Il est parti pour faire encore une quarantaine de km avant de planter sa tente. Ce soir, je suis chez des Servas. Demain, je visite la ville.
Aujourd´hui j´ai parcouru 95 km en 5h20 á la moyenne de 17,6 km/h.
J´ai fait 2975 km depuis Dinard. Il reste 1900 km avant la Mer noire.
Aujourd´hui j´ai parcouru 95 km en 5h20 á la moyenne de 17,6 km/h.
J´ai fait 2975 km depuis Dinard. Il reste 1900 km avant la Mer noire.
lundi 20 juin 2011
Krems (Niederrösterreich) Wien (Niederrösterreich)
Ce matin le temps était mitigé, j'ai eu droit à quelques chutes de pluie. Le paysage était plus large et la vallée n'est plus encaissée. Il n'y a plus de vignes. Lorsque j'ai traversé un pont du Danube, le vent était violent et je devais être penché pour rouler. J'ai eu le vent face à moi ce qui me faisait avancer à une piètre vitesse malgré des efforts bien supérieurs à l'habitude. J 'ai commencé mon parcours par la rive droite jusqu'à Tulln où j'ai pique-niqué. Le centre ville est joli et c'est très fleuri, ce qui n'est pas courant en Autriche où les centre villes sont plutôt minéraux. J'ai changé de rive et le vent était plutôt de côté mais favorable. Tout ce vent a réussi à chasser les nuages. Il y avait de violentes rafales par moment et cela me déstabilisait. Je longe le Danube en empruntant la digue. C'est impressionnant car il y a des maisons sur pilotis qui sont entre 10 et 15 m sous le niveau de l'eau. Ce matin au départ, c'était signalé Wien 77 km. Quand je suis arrivé dans Wien après 84 km, j'ai vu le panneau Centrum 11 km et après j'ai dû faire le tour du Ring. Je suis chez des Servas pour deux jours. Le temps est toujours instable et il pleut encore un peu en soirée, mais cela n'arrête pas ma visite guidée de quartier non touristique mais typique, by night.
Aujourd'hui, j'ai fait 99 km à la moyenne de 20,2 km/h pendant 4h55.
Depuis Dinard, j'ai roulé 2890 km et Wien est à 1900 km de la mer noire.
Demain, je vais aller visiter, avec un vélo classique, à Wien, ce que nous (marie-Paule, Véro, Thierry et moi) n'avons pas eu le temps de voir il y a un an.
Aujourd'hui, j'ai fait 99 km à la moyenne de 20,2 km/h pendant 4h55.
Depuis Dinard, j'ai roulé 2890 km et Wien est à 1900 km de la mer noire.
Demain, je vais aller visiter, avec un vélo classique, à Wien, ce que nous (marie-Paule, Véro, Thierry et moi) n'avons pas eu le temps de voir il y a un an.
dimanche 19 juin 2011
Grein (Oberösterreich) Krems (Niederrösterreich)
Après les trombes d'eau d'hier et de la nuit, je me suis réveillé avec un soleil voilé. La température a bien baissé et il fait frais.
J'ai pris le bac, dédié pour les piétons et cyclistes. On peut être jusqu'à une quinzaine de cyclistes. Heureusement que je suis le seul à avoir un vélo couché sinon on ne passerait pas à plus de 12. A 10h la traversée est terminée et je démarre.
Le temps reste variable même si le soleil domine. Le vent est assez fort, heureusement, globalement il m'aide à avancer.
La rive droite est plus sauvage et il n'y a presque ni maisons ni hameaux. Cela permet d'avoir du recul et de profiter du paysage offert par les villages de la rive gauche.
J'ai fait une escapade pendant une quinzaine de km sur la rive gauche pour prendre un raccourci.
J'arrive vers midi à Melk, la ville est très touristique. Je mange et je visite de l'abbaye bénédictine de Melk (patrimoine mondial de l'UNESCO). Il y a des moines sur ce lieu depuis le dixième siècle. L'abbaye a été construite sur un piton. On ma voit de loin sur le Danube. La décoration date de différentes périodes mais le baroque est le plus important. Il y a toujours des moines qui vivent en communauté sur place. On ne les croise pas pendant la visite.
Je reprends la route et le temps se gâte et je finis par ramasser une grosse averse. J'ai le temps de sécher avant de recevoir une nouvelle pluie. Le temps reste très instable tout l'après-midi et le vent souffle dans tous les sens. La vallée du Danube est toujours encaissée. La vigne apparait et partage le paysage avec les forêts. Je longe le Danube en traversant des vignes et des vergers pendant les 30 derniers. Vu la météo, ce soir je dors dans une gashaus.
Aujourd'hui j'ai roulé 85 km à la moyenne de 21,5 km/h pendant 3h55.
J'ai pris le bac, dédié pour les piétons et cyclistes. On peut être jusqu'à une quinzaine de cyclistes. Heureusement que je suis le seul à avoir un vélo couché sinon on ne passerait pas à plus de 12. A 10h la traversée est terminée et je démarre.
Le temps reste variable même si le soleil domine. Le vent est assez fort, heureusement, globalement il m'aide à avancer.
La rive droite est plus sauvage et il n'y a presque ni maisons ni hameaux. Cela permet d'avoir du recul et de profiter du paysage offert par les villages de la rive gauche.
J'ai fait une escapade pendant une quinzaine de km sur la rive gauche pour prendre un raccourci.
J'arrive vers midi à Melk, la ville est très touristique. Je mange et je visite de l'abbaye bénédictine de Melk (patrimoine mondial de l'UNESCO). Il y a des moines sur ce lieu depuis le dixième siècle. L'abbaye a été construite sur un piton. On ma voit de loin sur le Danube. La décoration date de différentes périodes mais le baroque est le plus important. Il y a toujours des moines qui vivent en communauté sur place. On ne les croise pas pendant la visite.
Je reprends la route et le temps se gâte et je finis par ramasser une grosse averse. J'ai le temps de sécher avant de recevoir une nouvelle pluie. Le temps reste très instable tout l'après-midi et le vent souffle dans tous les sens. La vallée du Danube est toujours encaissée. La vigne apparait et partage le paysage avec les forêts. Je longe le Danube en traversant des vignes et des vergers pendant les 30 derniers. Vu la météo, ce soir je dors dans une gashaus.
Aujourd'hui j'ai roulé 85 km à la moyenne de 21,5 km/h pendant 3h55.
samedi 18 juin 2011
Linz (Oberösterreich) Grein (Oberösterreich)
Après un petit déjeuner très copieux offert par mes hotes Servas, je prends la route à 10h. Le temps est très maussade, mais la température est confortable.
La sortie d´une grande ville est toujours longue. Les zones industrielles sont interminables mais la piste est un vrai velours et longer le Danube reste un plaisir. De temps à autre , le crachin se manifeste discrétement.
A 25 km de Linz, je fais un détour d´une dizaine de km avant d´affronter une montée à 14 pour cent, je dois faire les 200 m derniers mètres à pied pour atteindre le camp de concentration de Mauhausen. Je visite le lieu, plutot, je me recueille, je pense à tous ces juifs, communistes, politiques, tziganes et homos. Il y a beaucoup d´expressions de solidarité pour ceux qui ont perdu des leurs dans ce lieu ( espagnols, italiens, grecs, ...).
Je prends la descente de 14 pour cent à 60 km/h, en toute sécurité et sérénité avant de rejoindre le Danube. Je suis souvent sur les digues, quel confort de se laisser porter par la descente et de passer son temps à profiter du paysage.
A un moment la digue est en cours de restauration et je me retrouve sur une déviation qui est insuffisamment balisée. Je fais un détour et les villages traversés n´apparaissent pas sur ma carte. Je vois la construction d´une nouvelle digue. Il est prévu de déplacer les habitants qui sont du coté non protégé par la digue et de les reloger ailleurs.
J´avais prévu de m´arrèter à 70 km de Linz, mais avec le crochet pour Mauhausen et le détour de la déviation de la digue je m´arrète à Grein qui est à seulement 50 km de Linz. La vallée s´est resserrée et devient encaissée. Le paysage est à nouveau magnifique.
A mon arrivée à Grein, la pluie tombe constamment et est de plus en plus drue, je prends un lit dans un bungalow.
Le village de Grein est typique et joli malgré la pluie. Les allers et venues des péniches et des bateaux pour les touristes mettent de l´animation au port.
Demain, je prends le bac pour aller sur l´autre rive. L´autre coté est plus typique et aussi plus confortable.
Aujourd´hui j´ai fait 81km à la moyenne de 21,2km/h pendant 3h50.
La vie est belle et c´est tant mieux.
Je remercie tous ceux qui me contactent par un biais ou un autre. Ces soutiens me sortent de ma solitude et me donnent plein d´énergie.
La sortie d´une grande ville est toujours longue. Les zones industrielles sont interminables mais la piste est un vrai velours et longer le Danube reste un plaisir. De temps à autre , le crachin se manifeste discrétement.
A 25 km de Linz, je fais un détour d´une dizaine de km avant d´affronter une montée à 14 pour cent, je dois faire les 200 m derniers mètres à pied pour atteindre le camp de concentration de Mauhausen. Je visite le lieu, plutot, je me recueille, je pense à tous ces juifs, communistes, politiques, tziganes et homos. Il y a beaucoup d´expressions de solidarité pour ceux qui ont perdu des leurs dans ce lieu ( espagnols, italiens, grecs, ...).
Je prends la descente de 14 pour cent à 60 km/h, en toute sécurité et sérénité avant de rejoindre le Danube. Je suis souvent sur les digues, quel confort de se laisser porter par la descente et de passer son temps à profiter du paysage.
A un moment la digue est en cours de restauration et je me retrouve sur une déviation qui est insuffisamment balisée. Je fais un détour et les villages traversés n´apparaissent pas sur ma carte. Je vois la construction d´une nouvelle digue. Il est prévu de déplacer les habitants qui sont du coté non protégé par la digue et de les reloger ailleurs.
J´avais prévu de m´arrèter à 70 km de Linz, mais avec le crochet pour Mauhausen et le détour de la déviation de la digue je m´arrète à Grein qui est à seulement 50 km de Linz. La vallée s´est resserrée et devient encaissée. Le paysage est à nouveau magnifique.
A mon arrivée à Grein, la pluie tombe constamment et est de plus en plus drue, je prends un lit dans un bungalow.
Le village de Grein est typique et joli malgré la pluie. Les allers et venues des péniches et des bateaux pour les touristes mettent de l´animation au port.
Demain, je prends le bac pour aller sur l´autre rive. L´autre coté est plus typique et aussi plus confortable.
Aujourd´hui j´ai fait 81km à la moyenne de 21,2km/h pendant 3h50.
La vie est belle et c´est tant mieux.
Je remercie tous ceux qui me contactent par un biais ou un autre. Ces soutiens me sortent de ma solitude et me donnent plein d´énergie.
vendredi 17 juin 2011
Linz (Oberösterreich)
Voici quelques photos de la visite d´une expo qui a été maintenue depuis 2009 (année culturelle européenne) :
Cette structure a été inventée par un Japonais pour 2009.
Cette passerelle permet de traverser le clocher. La cloche a été fondue entre 1914 et 1918 pour fabriquer des armes, depuis elle n´a jamais été remplacée.
Voici mes hotes :
Felix, Birgitt et Walter
Comme Felix et Walter parlent couramment l´italien, nous nous exprimons dans cette belle langue.
Ciao per sta sera. A la prossima volta.
Voici mes hotes :
Ciao per sta sera. A la prossima volta.
jeudi 16 juin 2011
Wilhering (Oberösterreich) Linz (Oberösterreich)
Aujourd´hui je ne parlerai pas d´étape vu que je n´ai fait qu´une vingtaine de km en zone urbaine. (18,3 km en 1h03 à la moyenne urbaine de 17,3 km/h).
Linz a été capitale culturelle européenne en 2009.
Voici quelques vues de Linz .
Je suis arrivé cet après-midi chez les hotes Servas, Les derniers mètres ont été durs à cause de la pente et j´ai fini à pied.
J´ai eu un accueil très chaleureux avec café et patisserie autrichienne aux fruits de leur jardin.
Ils ont la tradition de lever les couleurs des voyageurs qu´ils recoivent, ils ont déjà une vingtaine de drapeaux différents :
Comme vous le voyez tout va bien.
Si pendant le week-end de la pentecote, vous n´avez plus eu votre épisode quotidien, c´est que Marie-Paule était sur une ile bretonne et elle ne pouvait pas mettre à jour mon blog.
C´est elle qui met sur le blog les informations qu´elle recoit par SMS.
Pour ceux qui ne réussissent pas à ajouter des commentaires sur le blog, il y a la possibilité d´envoyer des SMS. Le gros avantage des SMS est que je ne suis pas dépendant d´un accès internet ou de wifi et que la réception est gratuite partout en Europe. Donc n´hésitez pas, vous pouvez meme en abuser sans modération, je vous répondrai. Je tiens à remercier amis et collègues qui envoient des commentaires, mais des fois je ne sais pas parmi les gens qui ont le même prénom qui est qui. Le gros inconvénient des commentaires (dont je recois une copie par courriel) et que je ne peux répondre qu´en ajoutant un commentaire: je ne peux pas répondre à...
Merci à Joel R. et Jean Pierre M. pour leurs commentaires, et Nestor B. pour ses investigations.
Demain je visite Linz avant de reprendre la route de Vienne samedi matin.
Linz a été capitale culturelle européenne en 2009.
Voici quelques vues de Linz .
Je suis arrivé cet après-midi chez les hotes Servas, Les derniers mètres ont été durs à cause de la pente et j´ai fini à pied.
J´ai eu un accueil très chaleureux avec café et patisserie autrichienne aux fruits de leur jardin.
Ils ont la tradition de lever les couleurs des voyageurs qu´ils recoivent, ils ont déjà une vingtaine de drapeaux différents :
Si pendant le week-end de la pentecote, vous n´avez plus eu votre épisode quotidien, c´est que Marie-Paule était sur une ile bretonne et elle ne pouvait pas mettre à jour mon blog.
C´est elle qui met sur le blog les informations qu´elle recoit par SMS.
Pour ceux qui ne réussissent pas à ajouter des commentaires sur le blog, il y a la possibilité d´envoyer des SMS. Le gros avantage des SMS est que je ne suis pas dépendant d´un accès internet ou de wifi et que la réception est gratuite partout en Europe. Donc n´hésitez pas, vous pouvez meme en abuser sans modération, je vous répondrai. Je tiens à remercier amis et collègues qui envoient des commentaires, mais des fois je ne sais pas parmi les gens qui ont le même prénom qui est qui. Le gros inconvénient des commentaires (dont je recois une copie par courriel) et que je ne peux répondre qu´en ajoutant un commentaire: je ne peux pas répondre à...
Merci à Joel R. et Jean Pierre M. pour leurs commentaires, et Nestor B. pour ses investigations.
Demain je visite Linz avant de reprendre la route de Vienne samedi matin.
mercredi 15 juin 2011
Passau (Bavière) Wilhering (Oberösterreich : Haute Autriche)
Ce matin, je suis parti sous un soleil radieux. La Danube a changé de couleur depuis la confluence avec l'Inn. Cette Inn semble être beaucoup plus grosse que le Danube et cela explique pourquoi le Danube n'a pas pu garder sa couleur. Le Danube est toujours cause de contestation, dès la source, il y a déjà quatre lieux qui le revendiquent. A chaque confluence, le confluent se dit plus gros que le fleuve.
Pendant une trentaine de km après Passau, le Danube sert de frontière entre l'Allemagne et l'Autriche. Restant sur la rive gauche, j'attends les 30 km pour entrer en Autriche. Aucun signe du côté allemand ou autrichien ne prévient de la frontière.
La vallée du Danube s'encaisse de plus en plus et l'on ne voit plus que de la forêt dans le paysage. Toute l'Eurovélo6 est bitumée et c'est comme rouler sur du velours. Avec l'Autriche commence les méandres du fleuve, c'est très sauvage et magnifique.
Il y a quelques hameaux, et quand la route est partagée avec les voitures, on n'en voit presque jamais. Le matin je suis sur la rive gauche qui est soit ombragée soit au soleil. Cet après-midi, après avoir pris le bac entre Au (en Autriche) et Schöngen (toujours en Autriche), je pédale tout le long à l'ombre et je suis émerveillé par le paysage magnifique et très calme. Les pêcheurs apparaissent après le changement de pays. Ce midi, j'ai mangé un gros poisson grillé du fleuve. C'était un peu sec et il y avait pas mal d'arêtes. J'ai repris tranquillement la route quand subitement, en arrivant à Aschach, la vallée s'élargit et c'est la fin des gorges. Après je longe le Danube sur la digue sud. Le camping que j'avais prévu est perdu au milieu de nulle part du coup je pousse plus loin. Je finis à une quinzaine de km de Linz malheureusement toujours en pleine campagne et loin de tout. Le camping est sommaire, pas cher (5euros), il y a douche et toilettes. Ce camping est géré par le gashof. Demain, je suis hébergé par des Servas de Linz pour deux jours, autant dire que l'étape de demain ne sera pas dure.
Aujourd'hui, j'ai parcouru 87 km en 4h10 à la moyenne de 20,8 km/h.
D'après mon guide, je serai approximativement à 2142 km du but. J'ai parcouru 2581 km depuis Dinard, soit une bonne moitié du trajet. Par contre, je pensais faire 4200 km, je crois que je vais être plus proche des 4700 km.
Pendant une trentaine de km après Passau, le Danube sert de frontière entre l'Allemagne et l'Autriche. Restant sur la rive gauche, j'attends les 30 km pour entrer en Autriche. Aucun signe du côté allemand ou autrichien ne prévient de la frontière.
La vallée du Danube s'encaisse de plus en plus et l'on ne voit plus que de la forêt dans le paysage. Toute l'Eurovélo6 est bitumée et c'est comme rouler sur du velours. Avec l'Autriche commence les méandres du fleuve, c'est très sauvage et magnifique.
Il y a quelques hameaux, et quand la route est partagée avec les voitures, on n'en voit presque jamais. Le matin je suis sur la rive gauche qui est soit ombragée soit au soleil. Cet après-midi, après avoir pris le bac entre Au (en Autriche) et Schöngen (toujours en Autriche), je pédale tout le long à l'ombre et je suis émerveillé par le paysage magnifique et très calme. Les pêcheurs apparaissent après le changement de pays. Ce midi, j'ai mangé un gros poisson grillé du fleuve. C'était un peu sec et il y avait pas mal d'arêtes. J'ai repris tranquillement la route quand subitement, en arrivant à Aschach, la vallée s'élargit et c'est la fin des gorges. Après je longe le Danube sur la digue sud. Le camping que j'avais prévu est perdu au milieu de nulle part du coup je pousse plus loin. Je finis à une quinzaine de km de Linz malheureusement toujours en pleine campagne et loin de tout. Le camping est sommaire, pas cher (5euros), il y a douche et toilettes. Ce camping est géré par le gashof. Demain, je suis hébergé par des Servas de Linz pour deux jours, autant dire que l'étape de demain ne sera pas dure.
Aujourd'hui, j'ai parcouru 87 km en 4h10 à la moyenne de 20,8 km/h.
D'après mon guide, je serai approximativement à 2142 km du but. J'ai parcouru 2581 km depuis Dinard, soit une bonne moitié du trajet. Par contre, je pensais faire 4200 km, je crois que je vais être plus proche des 4700 km.
mardi 14 juin 2011
Mariaposching (Bavière) Passau (Bavière)
Le soleil a été généreux cet après-midi et maintenant il est un peu voilé. Il n' a pas plu de la journée et j'ai pu planter ma tente au bord de l'Ilz.
Aujourd'hui j'ai parcouru 80 km pendant 4 h.
Demain j'entre en Autriche.
 |
| Écluse avant Passau à coté du barrage hydraulique |
Aujourd'hui je suis parti vers 9h30 sous un temps maussade mais avec une température agréable. Les 60 premiers km se font le long du Danube souvent sur une route de velours ou sur de la terre battue bien tassée. La pente est presque nulle et je pédale toujours dans une grande et large plaine.
Les 20 derniers km le Danube doit traverser une gorge jusqu'à Passau. L'Eurovélo6 est un peu plus accidenté mais tout à fait gérable.
 |
| Cathédrale St. Étienne |
Passau est juste à la frontière Autrichienne et proche de la république tchèque. C'est une ville très touristique du fait de la confluence de l'Inn et de l'Ilz. Il y quelques beaux bâtiments mais l'ambiance est dûe aux nombreux bateaux qui promènent les touristes. Il y a beaucoup de travaux quand on arrive à Passau et c'est pas facile de trouver le centre ville. J'ai visité le musée d'art moderne mais rien ne m'a ému.
Aujourd'hui j'ai parcouru 80 km pendant 4 h.
Demain j'entre en Autriche.
lundi 13 juin 2011
Regensburg (Bavière) (Bavière)
Mes hôtes Servas respirent la joie de vivre, c'est un vrai bonheur d'être invité par des personnes aussi heureuses, simples et généreuses.
Je reprends la route sous un temps maussade mais une température agréable. A la sortie de Rastibonne, la largeur du Danube a énormément grandi avec l'apport des eaux de la rivière Regen. La descente est très calme et souvent très éloignée du Danube. Il y a un petit peu de vent aujourd'hui, par moments il m'aide, à d'autres il me ralentit. A walhalla, j'ai admiré une copie conforme au Parthénon de Grèce perchée sur une colline au dessus du fleuve. Hier, j'ai vu les premières péniches sur le Danube. Aujourd'hui, j'en ai vu une transportant plus d'une centaine de voitures. Depuis Ulm, il y a souvent des zones industrielles le long du fleuve. Par moment, il y a déjà plusieurs bras du fleuve, certains gardent leur charme de toujours, d'autres bras sont complètement canalisés par exemple en amont des barrages hydrauliques. J'en ai déjà vu 4. Ce midi, je me suis offert un schweineschnitzel (escalope panée à la mode viennoise) en terrasse. A peine ai-je fini mon repas que la pluie était de retour. Je m'habille en conséquence et je termine les 30 derniers km sous l'eau. Je m'y suis habitué, mais je transpire plus avec ma tenue de pluie. Ce soir, j'ai une chambre avec douche, WC et petit déjeuner complet pour 20 €uros. Si on est deux dans la chambre on paie 18€ chacun. C'est la rêgle en Allemagne.
Aujourd'hui j'ai parcouru 81 km en 3h45 à la moyenne de 21,5 km/h sans faire d'effort, un vrai plaisir même sous la pluie.
Je reprends la route sous un temps maussade mais une température agréable. A la sortie de Rastibonne, la largeur du Danube a énormément grandi avec l'apport des eaux de la rivière Regen. La descente est très calme et souvent très éloignée du Danube. Il y a un petit peu de vent aujourd'hui, par moments il m'aide, à d'autres il me ralentit. A walhalla, j'ai admiré une copie conforme au Parthénon de Grèce perchée sur une colline au dessus du fleuve. Hier, j'ai vu les premières péniches sur le Danube. Aujourd'hui, j'en ai vu une transportant plus d'une centaine de voitures. Depuis Ulm, il y a souvent des zones industrielles le long du fleuve. Par moment, il y a déjà plusieurs bras du fleuve, certains gardent leur charme de toujours, d'autres bras sont complètement canalisés par exemple en amont des barrages hydrauliques. J'en ai déjà vu 4. Ce midi, je me suis offert un schweineschnitzel (escalope panée à la mode viennoise) en terrasse. A peine ai-je fini mon repas que la pluie était de retour. Je m'habille en conséquence et je termine les 30 derniers km sous l'eau. Je m'y suis habitué, mais je transpire plus avec ma tenue de pluie. Ce soir, j'ai une chambre avec douche, WC et petit déjeuner complet pour 20 €uros. Si on est deux dans la chambre on paie 18€ chacun. C'est la rêgle en Allemagne.
Aujourd'hui j'ai parcouru 81 km en 3h45 à la moyenne de 21,5 km/h sans faire d'effort, un vrai plaisir même sous la pluie.
dimanche 12 juin 2011
Bad Gögging (Bavière) Regensburg (Bavière)
Ce matin, le soleil est présent dès mon réveil, quelle joie de voir son retour. Carpe Diem, même s'il est prévu un temps pourri pour demain. J'ai fait 13 km avant d'arriver au port de Weltenburg où j'ai embarqué sur un bateau pour descendre les gorges du Danube où le fleuve ne fait plus que 70 m de large sur quelques km. Le courant est très important et le paysage est magnifique. Je suis complètement libre de mes mains et j'en profite pour faire plein de photos. Je me suis évité un détour avec une montée importante. Après la reprise de la route non bitumée, celle-ci descend tranquillement vers Rastibonne.
Rastibonne est la traduction française de Regensburg. C'est la plus belle ville allemande que j'ai visité. Il y a vraiment une ambiance spéciale et agréable. Les Servas sont très fiers de leur ville et de son histoire.Aujourd'hui j'ai parcouru 55 km à la moyenne de 19,8 km/h pendant 2h45.
Rastibonne est la traduction française de Regensburg. C'est la plus belle ville allemande que j'ai visité. Il y a vraiment une ambiance spéciale et agréable. Les Servas sont très fiers de leur ville et de son histoire.Aujourd'hui j'ai parcouru 55 km à la moyenne de 19,8 km/h pendant 2h45.
samedi 11 juin 2011
Neuburg (Bavière) Bad Gögging (Bavière)
J'ai passé la dernière nuit dans une petite chambre chauffée du camping de Neuburg. 15 euros la nuit, cela ne méritait pas que je me prive, d'autant que ce matin la température était encore à 10 degrés. Je ne sais pas s'il a plu cette nuit car j'ai dormi comme une masse. A peine je me suis réveillé que la pluie s'est mise à nouveau à tomber et en plus elle était importante. Je me suis dit que la pluie du matin n'arrête pas le pélerin et je me suis préparé au départ. A 10h, j'étais prêt et la pluie s'est arrêtée.
J'ai fait 20 km sur une piste cyclable bitumée et roulante pour atteindre Ingolstadt. C'est une ville étudiante de 120 000 âmes. La ville a beaucoup de maisons traditionnelles : colorées et peintes avec des dessins. Je visite le vieux centre ville. Un quart d'heure dans un lieu de nourriture rapide me permet de voir mes courriels. Et la pluie est de retour, j'enfile ma tenue " pluie grave" et je repars longer le Danube. Le fleuve est de plus en plus large, il peut déjà avoir une largeur de 100 m. Je suis souvent sur la digue. L'eurovélo6 a changé de rive et du coup je n'arrive plus à lire le nombre de km avant la Mer Noire et je suis heureux de ne plus voir ce rappel régulier ( tous les 200m). Je profite d'une accalmie pour me restaurer : tomate romaine, pain et jambon local, kiwis, banane et abricots, tout cela arrosé d'un thé préparé ce matin. Quand je ne suis pas au bord de l'eau, il y a beaucoup d'asperges, c'est vraiment le légume local, toutes les gashaus en proposent. Une quarantaine de km après Ingoldstadt, j'arrive à Neustadt où il y a une fête foraine qui occupe tout le centre ville et qui empêche de se déplacer. Après différentes tentatives et conseils reçus je retrouve le chemin du Danube. Je pose mes bagages à Bad Gögging à 3 km de Neustadt dans une petite pension accueillante et chaleureuse ( une pension c'est comme en France mais avec seulement le petit déjeuner).
La météo n'avait pas prévu de pluie pour aujourd'hui. Par contre les prévisions pour la semaine prochaine sont de plus en plus de la pluie intermittente toute la semaine alors qu'au départ il ne devait pleuvoir que lundi.
Aujourd'hui j'ai parcouru 65 km à la moyenne de 19,6 km/h pendant 3h20. Je suis passé de l'altitude de 405 m à 350 m sans à coup.
J'ai fait 20 km sur une piste cyclable bitumée et roulante pour atteindre Ingolstadt. C'est une ville étudiante de 120 000 âmes. La ville a beaucoup de maisons traditionnelles : colorées et peintes avec des dessins. Je visite le vieux centre ville. Un quart d'heure dans un lieu de nourriture rapide me permet de voir mes courriels. Et la pluie est de retour, j'enfile ma tenue " pluie grave" et je repars longer le Danube. Le fleuve est de plus en plus large, il peut déjà avoir une largeur de 100 m. Je suis souvent sur la digue. L'eurovélo6 a changé de rive et du coup je n'arrive plus à lire le nombre de km avant la Mer Noire et je suis heureux de ne plus voir ce rappel régulier ( tous les 200m). Je profite d'une accalmie pour me restaurer : tomate romaine, pain et jambon local, kiwis, banane et abricots, tout cela arrosé d'un thé préparé ce matin. Quand je ne suis pas au bord de l'eau, il y a beaucoup d'asperges, c'est vraiment le légume local, toutes les gashaus en proposent. Une quarantaine de km après Ingoldstadt, j'arrive à Neustadt où il y a une fête foraine qui occupe tout le centre ville et qui empêche de se déplacer. Après différentes tentatives et conseils reçus je retrouve le chemin du Danube. Je pose mes bagages à Bad Gögging à 3 km de Neustadt dans une petite pension accueillante et chaleureuse ( une pension c'est comme en France mais avec seulement le petit déjeuner).
La météo n'avait pas prévu de pluie pour aujourd'hui. Par contre les prévisions pour la semaine prochaine sont de plus en plus de la pluie intermittente toute la semaine alors qu'au départ il ne devait pleuvoir que lundi.
Aujourd'hui j'ai parcouru 65 km à la moyenne de 19,6 km/h pendant 3h20. Je suis passé de l'altitude de 405 m à 350 m sans à coup.
vendredi 10 juin 2011
Dillingen (Bavière) Neuburg (Bavière)
J'ai pris la route à 9h30. Le temps était triste comme la Toussaint. La température est toujours frisquette mais le crachin et la pluie ont disparu. La descente se fait tranquillement. Des fois, je suis sur une digue avec un revêtement stabilisé. Sur ces digues la distance jusqu'à la mer noire est balisée tous les 200m, j'ai l'impression de ne plus avancer, encore 2494,8 km à longer le fleuve. D'autres moments je traverse des forêts avec un sol assez roulant bien que non goudronné. Et des fois ce sont des pistes cyclables bien bitumées qui longent des routes.
Aujourd'hui tout est désert : les villages, l'Eurovélo6, les routes et les campagnes.
Heureusement à midi j'arrive à Donauwörth, c'est complétement embouteillé par les voitures, enfin du monde. Du coup, on ne voit que des voitures et cela enlève un peu de charme au village. Les maisons sont toujours aussi typiques. Après la reprise, je commence à rencontrer une montée importante, cela me permet d'enfin me réchauffer en finissant la côte à pied. Je viens de passer en quelques km de 415 à 455 m d'altitude.
A 14h, j'arrive à mon but prévu, mais c'est un tout petit hameau où il n'y a rien à faire. Je décide de pousser jusqu'à Neuburg. A mon arrivée au nouveau but, le crachin se pointe. Neuburg est très joli et il y a plein de places, châteaux et musées à voir. Il y a plein de vie dans le centre historique.
Aujourd'hui j'ai parcouru 83 km à la moyenne de 19 km/h pendant 4h20. Je suis passé de l'altitude de 435 m à 405 m via la côte citée.
J'ai parcouru 2200 km depuis mon départ.
Il est 19h et voilà le soleil qui arrive timidement.
Aujourd'hui tout est désert : les villages, l'Eurovélo6, les routes et les campagnes.
Heureusement à midi j'arrive à Donauwörth, c'est complétement embouteillé par les voitures, enfin du monde. Du coup, on ne voit que des voitures et cela enlève un peu de charme au village. Les maisons sont toujours aussi typiques. Après la reprise, je commence à rencontrer une montée importante, cela me permet d'enfin me réchauffer en finissant la côte à pied. Je viens de passer en quelques km de 415 à 455 m d'altitude.
A 14h, j'arrive à mon but prévu, mais c'est un tout petit hameau où il n'y a rien à faire. Je décide de pousser jusqu'à Neuburg. A mon arrivée au nouveau but, le crachin se pointe. Neuburg est très joli et il y a plein de places, châteaux et musées à voir. Il y a plein de vie dans le centre historique.
Aujourd'hui j'ai parcouru 83 km à la moyenne de 19 km/h pendant 4h20. Je suis passé de l'altitude de 435 m à 405 m via la côte citée.
J'ai parcouru 2200 km depuis mon départ.
Il est 19h et voilà le soleil qui arrive timidement.
jeudi 9 juin 2011
Servas, mais qui c´est cette grande famille ???
Je parle souvent de personnes qui m'accueillent dans le cadre de l'association mondiale pacifiste de voyageurs créé en 1948 par un Danois. Cette association s'appelle SERVAS : http://www.servas-france.org/
Le principe est de recevoir ou de visiter des personnes que l´on ne connait pas et de se comporter avec eux comme avec des amis de toujours.
Quand j´arrive dans une famille, j´offre un cadeau et je présente un document officiel fourni par Servas, c´est une lettre d´introduction.
Depuis mon départ j´ai eu plein de contacts très chaleureux et mes hotes sont très curieux de mon voyage. C´est une façon de découvrir des étrangers par leur vécu de tous les jours. Chaque Servas a sa facon à lui d´accueillir : promenade, présentation de spécialités locales ou du monde, présentation de leur passion, participation à un événement (réunion associative) concert, d´autres ont fait un bout de chemin avec moi...
Je profite de l´occasion pour remercier tous ceux qui me soutiennent par leurs commentaires, ceci nécessite d´avoir un compte google. Je recois tous les commentaires par courriel venant de noreply-comment@blogger.com donc je ne peux répondre que publiquement.
Le principe est de recevoir ou de visiter des personnes que l´on ne connait pas et de se comporter avec eux comme avec des amis de toujours.
Quand j´arrive dans une famille, j´offre un cadeau et je présente un document officiel fourni par Servas, c´est une lettre d´introduction.
Depuis mon départ j´ai eu plein de contacts très chaleureux et mes hotes sont très curieux de mon voyage. C´est une façon de découvrir des étrangers par leur vécu de tous les jours. Chaque Servas a sa facon à lui d´accueillir : promenade, présentation de spécialités locales ou du monde, présentation de leur passion, participation à un événement (réunion associative) concert, d´autres ont fait un bout de chemin avec moi...
Je profite de l´occasion pour remercier tous ceux qui me soutiennent par leurs commentaires, ceci nécessite d´avoir un compte google. Je recois tous les commentaires par courriel venant de noreply-comment@blogger.com donc je ne peux répondre que publiquement.
Ulm (Baden-Württemberg) Dilligen an der Donau (Bavière)
Ce matin, j´ai quitté Ulm sous un petit crachin et un ciel bouché. Content d´avoir rencontré des Servas.
Nous avons beaucoup discuté de nos voyages et de nos expériences. Lilian, qui est native de Sao Paulo, n´est jamais allée à Rio de Janeiro (j´y suis allé une fois pour le carnaval) Par contre elle a fait le circuit de l´Amazone avec le même type de bateau que moi, qui sert d´omnibus entre toutes les villes qui sont le long de l´Amazone.
Ce matin, malgré le crachin, j´étais content de prendre la route et d´aller vers de nouvelles rencontres. La température était frisquette et j´ai du endosser mon sweat.
Les trois quarts du parcours d´aujourd´hui se sont faits sur des chemins en terre battue et quelquefois avec des gravillons que je n´aime toujours pas.
Le Danube est deux fois plus large depuis Ulm, le paysage est paisible le long du Danube.
D´autres fois, je traverse de longues forêts épaisses et des fois le paysage est très vaste et j´ai l´impression d´être aux Pays Bas.
J´ai rencontré peu de cyclistes.
Quand vers une heure, j´ai vu un restaurant italien proposer des pâtes pour moins de 5 euros, je n´ai pas hésité un instant, j´avais froid aux pieds et l´intérieur du restaurant était chaud et chaleureux. Que c´est agréable de pouvoir s´exprimer et d´être compris en Italien! Le patron du restaurant m´a posé plein de questions sur mon voyage. Maintenant, quand je vais dans des restaurants, je montre que je suis très bavard et très à l´aise en italien, même si je commande une spécialité allemande,car c'est encore l'italien qui est plus souvent compris que l'anglais ou le français par le personnel hotelier.
En quittant le restaurant, le crachin s´est transformé en véritable pluie et j´ai du mettre mon ciré de pantalon.
La pluie s´est arreté à mon arrivée à Dilligen an der Donau.
A l´office du tourisme, j´ai pu avoir des réponses en anglais à mes questions. Pour une fois j´ai eu un dépliant écrit en francais qui montrait les différents lieux à visiter dans la ville. C'est à noter car c´est rare.
J´ai trouvé qu´il n´y avait que très peu de personnes qui parlaient une autre langue que l´allemand quand j´interpelle quelqu'un au hasard dans la rue.
Si j´ai une question à poser en anglais, je vais dans les bibliothèques ou dans les librairies et je trouve toujours un interlocuteur anglophone. Mais dans les villages, j´essaie en anglais, en francais et en italien et je finis par dire un ou deux mots en allemand : zimmer, gashaus, bahnof, ...mais c´est pas simple.
Aujourd´hui je suis passé de l´altitude de 480 à 435 m. J´ai parcouru 63 km en 3h30 à la moyenne de 18 km/h.
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| Lilian avec Mariana dans ses bras et son frère Pedro avec Felipe dans ses bras |
Ce matin, malgré le crachin, j´étais content de prendre la route et d´aller vers de nouvelles rencontres. La température était frisquette et j´ai du endosser mon sweat.
Les trois quarts du parcours d´aujourd´hui se sont faits sur des chemins en terre battue et quelquefois avec des gravillons que je n´aime toujours pas.
Le Danube est deux fois plus large depuis Ulm, le paysage est paisible le long du Danube.
D´autres fois, je traverse de longues forêts épaisses et des fois le paysage est très vaste et j´ai l´impression d´être aux Pays Bas.
J´ai rencontré peu de cyclistes.
Quand vers une heure, j´ai vu un restaurant italien proposer des pâtes pour moins de 5 euros, je n´ai pas hésité un instant, j´avais froid aux pieds et l´intérieur du restaurant était chaud et chaleureux. Que c´est agréable de pouvoir s´exprimer et d´être compris en Italien! Le patron du restaurant m´a posé plein de questions sur mon voyage. Maintenant, quand je vais dans des restaurants, je montre que je suis très bavard et très à l´aise en italien, même si je commande une spécialité allemande,car c'est encore l'italien qui est plus souvent compris que l'anglais ou le français par le personnel hotelier.
En quittant le restaurant, le crachin s´est transformé en véritable pluie et j´ai du mettre mon ciré de pantalon.
La pluie s´est arreté à mon arrivée à Dilligen an der Donau.
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| Porte datant de 1230 période de la fondation de la ville, il y a un saint Joseph au dessus de l´horloge |
A l´office du tourisme, j´ai pu avoir des réponses en anglais à mes questions. Pour une fois j´ai eu un dépliant écrit en francais qui montrait les différents lieux à visiter dans la ville. C'est à noter car c´est rare.
J´ai trouvé qu´il n´y avait que très peu de personnes qui parlaient une autre langue que l´allemand quand j´interpelle quelqu'un au hasard dans la rue.
Si j´ai une question à poser en anglais, je vais dans les bibliothèques ou dans les librairies et je trouve toujours un interlocuteur anglophone. Mais dans les villages, j´essaie en anglais, en francais et en italien et je finis par dire un ou deux mots en allemand : zimmer, gashaus, bahnof, ...mais c´est pas simple.
Aujourd´hui je suis passé de l´altitude de 480 à 435 m. J´ai parcouru 63 km en 3h30 à la moyenne de 18 km/h.
mercredi 8 juin 2011
Ehingen (Baden-Württemberg) Ulm (Baden-Württemberg)
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| Ici le cochon est vénéré... |
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| Une rue d'Ulm |
Aujourd'hui j'ai fait seulement 40 km à la moyenne de 20,5 km/h pendant 1h55.
Je suis passé de 495 m d'altitude à 480 m.
La ville est traversée par plusieurs ruisseaux de montagne qui lui donnent un petit air de Venise.
Je suis monté dans la tour de la cathédrale qui est la plus haute d'Europe (185m de haut pour la pointe). Moi, je suis monté jusqu'à 143 m après 768 marches d'escalier. En montant, je regardais en hauteur ou très au loin et ce n'était pas trop impressionnant.En descendant par contre, c'était très impressionnant. J'étais obligé de regarder en bas pour ne pas tomber. Je voyais la place avec le marché aux légumes à plus de 100m sous mes pieds . Je suis arrivé en bas entier et ému. Le reste de la visite de la ville, toujours sous une petite pluie intermittente, fut un vrai plaisir. Il y avait une galerie avec des œuvres de Niki de Saint Phalle, j'aime toujours autant.
Je suis chez des Servas qui sont très sympas et ils n'ont eu qu'un visiteur car Ulm n'attire pas vraiment les voyageurs. Ils sont ravis de m'accuellir. Elle est Brésilienne, son mari est Allemand. Son frère à elle prend des cours d'Allemand avec une Japonaise qui parle bien le Français. Mais l'accent brésilien me rappelle toujours autant le même accent chantant que l'Italien
Sigmaringen (Baden-Wurttemberg) Ehingen (Baden-Wurttemberg)
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| Riedlingen |
Sigmaringen (Baden-Wurttemberg)
Ehingen (Baden-Wurttemberg)
Après avoir vu des changements de temps toute la journée d'hier, j'ai apprécié d'être à l'hôtel pour faire la lessive et dormir au sec.
Ce matin, le soleil était radieux et j'ai donc quitté Sigmaringen avec la joie de reprendre la route en tenue légère (T-short et bermuda).
J'ai quitté les gorges du Danube pour traverser la plaine du fleuve avec un paysage très large. La descente est très lente mais régulière, j'ai l'impression que le vélo avance tout seul. Je pédale, mais sans effort.
Je visite la ville de Riedlingen où le centre historique est à la hauteur des lieux déjà visités. C'est le deuxième site où il y a plein de statues de cigognes très décorées et qui mesurent presque 2 mètres.
A Zell, je me retrouve subitement, après un virage, face à une montée de 20%, je ne peux que faire les 200 m à pied. C'est la première montée importante de la journée que je fais à pied. La deuxième fois, que je ne peux anticiper, est à Munderkingen, 25 km plus loin. En plus, à Munderkingen, je ne trouve pas le camping indiqué sur ma carte. À Rottenacker, face à l' impossibilité de trouver le camping donné par l'office du tourisme, je prolonge mon étape jusqu'à Ehingen. Là, il y a une foire commerciale qui a envahi tout le centre ville. Seule originalité, je vois 2 camelots qui vendent toutes sortes de laine, les Allemands doivent être très tricoteurs !!!
Toujours pas de camping, je me réfugie dans le premier gashaus rencontré et par chance il y a de la place et le prix est presque moitié moins cher qu'hier. Ehingen est beaucoup moins touristique que Sigmaringen.
Du coup, j'ai parcouru 87 km sans effort sauf dans les quelques côtes. J'ai fait une moyenne de 19,1 km/h pendant 4h30. Je suis passé d'une altitude de 590 m à 490 m.
Demain, je commence par une montée importante sans avoir le temps de m'échauffer.
lundi 6 juin 2011
Tuttlingen (Baden-Wurttemberg) Sigmaringen (Baden-Wurttemberg)
Hier soir je suis allé me promener avec mon hote Servas, nous sommes allés sur une crête au dessus des falaises. Il y avait de très jolis points de vue sur la forêt noire et sur les alpes suisses.
Cette nuit il a plu comme prévu.
Ce matin les prévisions étaient pessimistes et j´ai pu le vérifier dès ma première tentative de départ. Mon départ eut lieu à 10h après m´être mis en tenue adéquate.
A partir de midi le soleil s´est montré quelques fois et les chutes de pluie furent plus épisodiques.
Le parcours a été moins sportif qu´hier.
J´ai du quelques fois mettre le pied à terre et marcher quelques dizaines de mètres à pied, rien à comparer avec hier.
Le chemin le long du Danube est actuellement dans des gorges et le paysage est très joli. Dès qu´il y a un piton, il y a un chateau dessus.
Le Danube n´a pas la clarté du Rhin mais le cadre est très apaisant.
J´ai doublé ce matin deux couples de français légèrement plus âgés que moi. Ils vont de Besancon à Budapest, on a fait un petit bout de chemin ensemble. Je les ai quittés car leur rythme était beaucoup plus lent que le mien.
Sinon j'ai discuté avec un allemand allant du Nord de l´Allemagne à Genève.
J´ai visité le chateau de Sigmaringen, la visite ne se fait qu´avec le guide. Il ne parlait qu´allemand, j´avais un manuel en francais qui résumait ce qu´il disait. Ce chateau a été l´hote de Pétain et Laval de septembre1944 à avril 1945 sur invitation d´Hitlher. Cette zone n´était pas touchée par les bombardements.
Aujourd´hui je suis arrivé à 590 m d´altitude, donc les descentes dominaient les montées. J´ai parcouru 63 km à la moyenne de 18,5km/h pendant 3h30.
On parle de moi sur le net :
http://www.eurovelo6.org/rubriques/haut/actualites/lexpedition-cycliste
Je n'ai pas vu la vidéo...
Cette nuit il a plu comme prévu.
Ce matin les prévisions étaient pessimistes et j´ai pu le vérifier dès ma première tentative de départ. Mon départ eut lieu à 10h après m´être mis en tenue adéquate.
A partir de midi le soleil s´est montré quelques fois et les chutes de pluie furent plus épisodiques.
Le parcours a été moins sportif qu´hier.
J´ai du quelques fois mettre le pied à terre et marcher quelques dizaines de mètres à pied, rien à comparer avec hier.
Le chemin le long du Danube est actuellement dans des gorges et le paysage est très joli. Dès qu´il y a un piton, il y a un chateau dessus.
Le Danube n´a pas la clarté du Rhin mais le cadre est très apaisant.
J´ai doublé ce matin deux couples de français légèrement plus âgés que moi. Ils vont de Besancon à Budapest, on a fait un petit bout de chemin ensemble. Je les ai quittés car leur rythme était beaucoup plus lent que le mien.
Sinon j'ai discuté avec un allemand allant du Nord de l´Allemagne à Genève.
J´ai visité le chateau de Sigmaringen, la visite ne se fait qu´avec le guide. Il ne parlait qu´allemand, j´avais un manuel en francais qui résumait ce qu´il disait. Ce chateau a été l´hote de Pétain et Laval de septembre1944 à avril 1945 sur invitation d´Hitlher. Cette zone n´était pas touchée par les bombardements.
Aujourd´hui je suis arrivé à 590 m d´altitude, donc les descentes dominaient les montées. J´ai parcouru 63 km à la moyenne de 18,5km/h pendant 3h30.
On parle de moi sur le net :
http://www.eurovelo6.org/rubriques/haut/actualites/lexpedition-cycliste
Je n'ai pas vu la vidéo...
dimanche 5 juin 2011
Dingersdorf (Baden-Wurttemberg) Tuttlingen (Baden-Wurttemberg)
Pendant 12 jours, j´ai pu découvrir toutes les possibilités de Constance, de son lac et sa région.
Les chutes du Rhin sont impressionnantes par la puissance émanée par l´eau. J´y suis allé en vélo, en bateau, en train et à pied. C´est vraiment un très beau site.
Le bord du lac est entouré de beaucoup de villages typiques. Ces villages ont souvent un vieux centre avec de très beaux batiments colorés et décorés. Ils sont toujours très animés.
Il y a un village lacustre qui a été reconstitué et qui mérite aussi le détour.
L´eau du Rhin et du lac est très claire et la température y est agréable (19 degrés), je m´y suis baigné une fois. Un vrai plaisir et pendant ce temps là, il y avait une régate avec une centaine de voiliers mesurant tous plus de 10 m de long.
Mais quelle reprise aujourd´hui après 12 jours de farniente!
L´étape a été très dure même si je n´ai fait que 50 km.
Je suis parti du lac à 400 m d´altitude, je l´ai longé pendant une vingtaine de km, c´était un bon échauffement avec ce terrain assez plat.
Là j´ai du monter jusqu´à 862 m d´altitude en 25 km avant de redescendre de 130 m de dénivelé en 5 km.
Certaines montées étaient vraiment très raides et j´ai du faire environ 4km à pied dans la journée.
Enfin me voilà au bord du Danube à 732 m et à environ 2300 km de l´embouchure. Je suis accueilli par des Servas qui sont très sympas.
Aujourd´hui, j´ai fait 52,5 km en 3h30 à la moyenne de 15 km/h. Bien que les descentes étaient nombreuses, les montées ont montré leur prédominance.
Les chutes du Rhin sont impressionnantes par la puissance émanée par l´eau. J´y suis allé en vélo, en bateau, en train et à pied. C´est vraiment un très beau site.
Le bord du lac est entouré de beaucoup de villages typiques. Ces villages ont souvent un vieux centre avec de très beaux batiments colorés et décorés. Ils sont toujours très animés.
Il y a un village lacustre qui a été reconstitué et qui mérite aussi le détour.
L´eau du Rhin et du lac est très claire et la température y est agréable (19 degrés), je m´y suis baigné une fois. Un vrai plaisir et pendant ce temps là, il y avait une régate avec une centaine de voiliers mesurant tous plus de 10 m de long.
Mais quelle reprise aujourd´hui après 12 jours de farniente!
L´étape a été très dure même si je n´ai fait que 50 km.
Je suis parti du lac à 400 m d´altitude, je l´ai longé pendant une vingtaine de km, c´était un bon échauffement avec ce terrain assez plat.
Là j´ai du monter jusqu´à 862 m d´altitude en 25 km avant de redescendre de 130 m de dénivelé en 5 km.
Certaines montées étaient vraiment très raides et j´ai du faire environ 4km à pied dans la journée.
Enfin me voilà au bord du Danube à 732 m et à environ 2300 km de l´embouchure. Je suis accueilli par des Servas qui sont très sympas.
Aujourd´hui, j´ai fait 52,5 km en 3h30 à la moyenne de 15 km/h. Bien que les descentes étaient nombreuses, les montées ont montré leur prédominance.
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