dimanche 19 août 2012

Uzlina (Roumanie)

Aujourd'hui nous sommes allés à la Mer Noire en barque avec notre guide qui nous a fait traverser des petits canaux à l'aller. En plus des oiseaux qu'on a déjà admirés, nous avons découvert : avocettes, grands hérons blancs, ibis. Nous sommes émerveillés par la multitude d'oiseaux volant le long de notre chemin. Dans la matinée, une carpe de 3/4 kg ( 50 cm) a sauté dans notre barque. On a vu d'autres carpes sauter jusqu'à 1 mètre au dessus de l'eau. Nous avons aussi vu un cochon traverser en nageant un grand bras du Danube large de plus de 100 m. Il nageait bien et était très rapide, quel étonnement. Enfin nous sommes arrivés à la Mer Noire à Saint Georges. L'eau y est très peu salé, mais quel bonheur de pouvoir enfin se baigner dans cette mer tant désirée. L'eau est à 25/26 degrés, on y rentre sans sentir de différence de température avec l 'extérieur. On baigne dans le bonheur. Au retour, nous rentrons directement en empruntant uniquement un grand bras du Danube. Pendant quelques km nous voyons des milliers de sternes qui volent au ras de l'eau et puis subitement elles disparaissent. Le bras du Danube est très large et on y voit l'immensité de la plaine traversée. C'est grandiose et époustouflant.

Le récit de mon voyage en vélo couché se termine avec mon arrivée à la Mer Noire accompagnée de Marie-Paule et Manu.

Merci pour l'intérêt que vous avez porté â mon périple.

1000 bises.

samedi 18 août 2012

Ulzina (delta du Danube)


Nous partons en barque à 6 h du matin pour aller voir le lever du soleil et admirer les oiseaux. Il fait 16/17 degrés et nos polaires sont restées à Tulcéa, j'ai froid. Il y a déjà beaucoup de pélicans dans le ciel qui recherchent des lieux de pêche; ils sont complémentaires avec les cormorans (hier j'ai écrit qu'un pélican pêchait 16 kg par jour alors que notre guide nous a confirmé que c'était 60 kg par jour pour le pélican et ses petits). Quel beau ballet font tous ces pélicans qui planent. S'ils viennent de pêcher, ils sont incapables de décoller car ils sont trop lourds. S'ils ont peur, ils régurgitent afin de pouvoir s'envoler.

Nous voyons des dizaines de cygnes, ils ont beaucoup de mal à se lancer pour décoller, mais dès que l'envol est fait, quelle grâce tous ces cygnes volant et planant. Leur plumage accroche le soleil levant et semble orangé.Les poules d'eau marchent sur l'eau en volant. Les martins-pêcheurs nous montrent les belles couleurs bleutées dès qu'ils décollent. Les aigrettes et les hérons s'envolent dès notre approche. Des hérons ont un plumage marron quand ils sont posés, et quand ils sont en vol ils sont tout blancs. Nos yeux ont du mal à admirer toutes ces scènes magnifiques simultanément. Nous sommes émerveillés. le soleil nous réchauffe tout doucement.

Vendredi 17 août, Ulziba (delta du Danube),

 nous partons à 8 heures en barque pour découvrir le delta avec les petits canaux naturels et les gros bras du Danube. Nous voyons des aigrettes, des hérons, des cormorans, des poules d’eau et des grenouilles. Les petits canaux sont souvent bordés de roseaux, beaucoup de maisons sont couvertes de chaume. Nous voyons beaucoup de pêcheurs à la ligne ou aux filets. Il y a beaucoup de nénuphars, des jaunes que l’on voit aussi sur la Vilaine à Rennes et des blancs qui ont une grosse fleur. Nous arrivons à un lac où il y a des centaines de pélicans. Notre guide les incite à s’envoler. C’est féerique.
Nous descendons une petite partie du bras principal du Danube. Il y a beaucoup de barques et de bateaux touristiques. Nous remontons un canal qui a une centaine de mètres de large. Nous débarquons pour visiter le village de Letea en charrette tirée par 2 chevaux. Le village n’est plus habité que par des vieux. Le village est très marqué par la sécheresse et rien ne pousse.
Puis nous nous promenons dans une forêt qui a la particularité d’avoir des lianes emmêlées aux arbres. Pour le retour, notre guide nous fait découvrir d’autres canaux. Nous voyons une escadrille d’oiseaux qui volent très haut, en utilisant les courants ascendants. La position entre eux est très organisée et régulière. Ce sont eds pélicans qui repèrent les bancs de poissons. Chaque pélican mange 16 kg de poisson par jour.
C’est une journée extraordinaire, nous avons été émerveillés par la beauté de la nature, l’atmosphère paisible qui règne dans le delta, la végétation luxuriante.

Jeudi 16 août : Tulcéa à Ulziba, 

quel bonheur de partir visiter le Danube en barque après tant de km en vélo. Nous serons basés au centre du delta. C’est vraiment la cerise sur le gâteau.
D’abord nous quittons Tulcéa en bus. Normalement, tout le monde doit être assis. Il n’y a que 16 sièges pour 22 voyageurs. Le chauffeur conduit comme un fou. Il double n’importe comment, mais nous arrivons à bon port au bout d’une heure pour 40 km. Nous sommes attendus par un guide qui nous emmène à l’hôtel flottant en voiture puis en barque. Le patron parle très bien français, il est chaleureux et passionné par tout ce qui est lié au Danube. Le site internet est aussi écrit en français : http//www.wilddanube.ro/fr/servicii.htlml. Nous sommes en pleine nature sauvage où nous ne voyons que des prés et de grands arbres. Nous profitons du pont supérieur pour buller et bouquiner.


Mercredi 15 août : Tulcéa,

 jour de Sainte Marie, fête des marins roumains et jour férié en Roumanie : nous assistons à une parade militaire avec 3 escorteurs sur le Danube et quelques militaires sur les quais. Il y a 2 avions de chasse pour couronner l’évènement. C’est la fête foraine avec surtout des immenses toboggans gonflables. Il y a beaucoup de monde à flâner au bord de l’eau. Le soi, un concert en plein air a lieu mais le chanteur du groupe chante faux ! Sur la terrasse d’un restaurant, nous pouvons nous essayer aux danses traditionnelles roumaines qui ressemblent étrangement aux danses bretonnes.

mardi 14 août 2012

Greci (Roumanie) Tulcea



Après une nuit mouvementée dans un ex-camping dont les commodités étaient inutilisables, avec de la musique disco jusqu'à 1h du matin, puis concert d'aboiements sur fond de passage de camions, nous partons à 11h, le vent nous pousse jusqu'à notre destination finale : la fin du Danube. Les 30 premiers km sont très vallonnés et nous affrontons deux fortes montées qui m'obligent à mettre le pied à terre pendant quelques minutes. Le paysage est toujours aussi beau et paisible. Les 12 derniers km se font sur une grande route souvent pentue et beaucoup de trafic, avec le vent c'est difficile d'être stable. Enfin, nous arrivons à l'entrée de Tulcea à 13h,. Quelle émotion d'atteindre son but après 5000 km depuis Dinard! Mon moteur c'est ma famille : Marie-Paule pour son accompagnement de Girgiu à Tulcea, mes enfants pour leur soutien logistique. Ce sont aussi mes amis qui m'ont permis de m'accompagner de Bratislava à Tulcea : Catherine de Bratislava à Belgrade, Antonia et Michel de Belgrade à Giurgiu et Manu de Belgrade à la fin. Je les remercie tous.


Aujourd'hui nous avons parcouru 45 km en 2h30.


J'ai fait 2980 km de Dinard à Bratislava et cette année 2065 km entre Bratislava et Tulcea.


Pour aller au km 0 du Danube, nous devons parcourir 60 km en bateau.


lundi 13 août 2012

Hirsova (Roumanie) Greci


La nuit a été fraîche, j'ai eu besoin d'un t-shirt pour ne pas avoir froid. J'ai eu une nuit réparatrice. Ce matin, nous partons à 9h30. Il fait très frais. Les 15 premiers km nous rappellent que le relief est revenu et que les côtes peuvent atteindre 7%. Heureusement nous sommes presque seuls sur la route et nous admirons des paysages panoramiques sur le Danube en contre-bas. Ensuite pendant 40 km nous longeons un bras du Danube, le paysage est vraiment sauvage et arboré, c'est magnifique. Il y a peu de villages. Il y a des marais avec de nombreux oiseaux. Nous avons vu de beaux geais turquoise. Après ce passage de rêve, nous devons franchir un col pour changer de vallée. Nous affrontons une longue montée de plus de 10%. Au col la vue est époustouflante, le vent souffle fort, nous nous arrêtons pour pique-niquer. Les descentes sont un vrai régal. Nous nous arrêtons un moment à Mercia Voda pour grignoter et nous ressourcer. Une dame de nos âges nous salue en partant à son jardin. Au retour elle rince plein de tomates chez elle avant de nous les offrir. Elle nous informe qu'il y a un camping à 3 km . Après 81 km, réalisés en 5h15, nous arrêtons notre étape à 17h30 dans un restaurant où nous pouvons planter notre tente. C'est gratuit et on peut même prendre une douche.

dimanche 12 août 2012

Fetesti (Roumanie) Hirsova

Ce matin, nous partons à 10h15 avec une légère pluie, la température est vraiment fraîche, heureusement pantalon et blouson de pluie nous tiennent chaud. Le vent est contre nous, nous longeons un bras du Danube. La nature est légèrement vallonnée et il y a peu de villages. Après 20 km, un bon café et des biscuits sont les bienvenus. Nous discutons avec les dames qui tiennent l'épicerie et une petite fille qui essaye désespérément de parler français et à qui nous offrons une carte postale de Paris. Les contacts avec les gens sont toujours aussi sympas. Nous repartons et la pluie augmente sérieusement, nous sommes seuls sur la route. Il n'y a aucun badaud à nous encourager et pas le moindre trafic. Au bout de 40 km, nous rejoignons une grande route. Là, un restaurant routier nous permet de manger une bonne soupe, bienvenue car nous sommes trempés. Après une petite sieste, nous reprenons la route, et là c'est l'enfer, c'est une route à 2 voies, sans accotements. La pluie est toujours battante. Sur la voie opposée, c'est une file continue de voitures, certaines se doublent à une vitesse faramineuse (140 km/h ou plus ?). Dans notre sens, nous sommes souvent doublés par des camions ou des voitures qui nous rasent de très près. Au bout des 24 km, nous sommes toujours vivants et soulagés d'avoir fini ce dernier morceau difficile de notre périple. Nous arrivons à Hirsova où il y a une église avec 7 dômes dorés qui se voient de loin. Nous trouvons une pension correcte et nous nous remettons de nos émotions. Puis nous allons voir l'église magnifique mais fermée et découvrons une mosquée toute aussi magnifique et ouverte. Enfin nous grimpons sur la colline qui domine la ville et cerise sur le château dominons le Danube majestueux. Il y a une communauté turque importante dans cette ville et aussi de nombreux tziganes.

Nous sommes arrivés à 16h30 après avoir parcouru 67 km en 4h20.

samedi 11 août 2012

Calarasi (Roumanie) Fetesti



Le centre ville de Calarasi est composé d'une partie moderne datant de moins de 20 ans et d'un partie ancienne où les maisons n'ont qu'un seul niveau. Nous sommes partis à 10h45 avec la fraîcheur, on aurait supporter un petit polo. Nous quittons le tracé de l'eurovélo 6 pour longer un bras du Danube, c'est le début du delta. On a choisi d'aller directement à Tulcea, sur le bord de la Mer Noire, sans passer par Constanta, trop touristique et bondée de monde. 


Sur la route, peu de voitures, pas de camions ni charrettes. C'est très tranquille et plat. On a de belles vues sur la plaine du Danube. C'est bucolique et les Roumains sont toujours aussi sympas et avenants. Sans avoir fait beaucoup d'efforts, nous sommes arrivés à 15h30 dans le centre de Fetesti. Nous nous arrêtons dans un bar avec l'arrivée de la pluie. Nous sommes invités à prendre un café par un couple roumano-turque qui vit à Evian. C'est marrant de reconnaître l'accent du Sud-Est de la France si loin des Alpes. Ils nous disent qu'en Roumanie, les contrastes économiques sont très importants. Il y a de la spéculation immobilière. Il nous indique un petit hôtel local où nous sommes contents de nous réfugier, car il pleut trop pour camper. 


Nous avons parcouru 58 km réalisés en 3h30.



vendredi 10 août 2012

Sultana (Roumanie) Calarasi

Vendredi 10 août

Nous sommes partis à 10h30 après avoir pris quelques photos avec nos hôtes. Ces gens étaient très chaleureux malgré leur souffrance suite au décés à 22 ans, d'une de leurs deux filles, lors d'un accident de voiture en mars 2012. Ils nous ont offert café, raisin du jardin, eau de vie de prune, mozzarelle. Ils vivaient depuis plusieurs années en Italie, mais ils reviennent vivre en Roumanie. Albert et Manu pouvaient leur parler en italien. Nous avons dormis sous la tente près des canards et des chiens. Nous avons eu un gros orage pendant la nuit, qui nous a permis d'avoir moins chaud. 


Aujourd'hui la route était vraiment plate et agréable avec un revêtement parfait. Nous étions pratiquement toujours dans des villages ou des communes fleuris et régulièrement ombragés par de grands arbres. Nous sommes toujours encouragés par les gens, des fois avec beaucoup d'enthousiasme. Nous avons enduré 7 km de fort trafic en arrivant à Calarasi. Nous sommes arrivés à 15h30 après 49 km réalisés en 3h soit une moyenne de 15km/h.

jeudi 9 août 2012

Greaca (Roumanie) à Sultana

Nous sommes partis à 10 heures. Nous avons eu quelques montées et descentes lors des 10 premiers km. Ensuite la route était très peu vallonnée. Nous avons vu beaucoup de vignes et de noyers sur le bord de la route. Depuis Giurgiu, Marie-Paule n'a toujours pas vu le Danube. Heureusement quelques cigognes sont venues lui souhaiter la bienvenue, dont une, toute seule sur son poteau, sans nid.
A Manastirea, nous avons interrogé un employé municipal, qui nous a indiqué un placement possible pour planter les tentes à côté du lac de Mostitei. Nous sommes accueillis par des Roumains qui travaillent vers Padova en Italie. Ils nous ont offert un verre de grappa roumaine. Nous plantons nos tentes dans leur jardin juste au dessus du lac.
Nous sommes arrivés à 17h30 après 65 km réalisés en 4h30.

mercredi 8 août 2012

Mercredi 8 août Giurgiu (Roumanie) Greaca Depuis dimanche soir que nous l'espérions le vélo est enfin livré à bon port vers 10h30. La remise en fonctionnement se fait facilement même s'il y a des pièces en inox dans le carton qui n'ont aucun rapport avec le vélo. A midi,  nous prenons l'autoroute de Bucarest pendant 12 km pour sortir de Giurgiu. En fait, c'est une route à quatre voies avec une bande latérale pour les 2 roues. Aujourd'hui il fait 5 degrés de moins qu'hier et en plus le vent est frais. La chaleur est supportable grâce au vent mais celui-ci nous prend de face et ralentit notre fulgurante progression.  Marie-Paule prend rapidement de belles couleurs où le rouge domine toutefois. Un petit hôtel local nous accueille pour un prix très compétitif et une vue imprenable sur la vallée du Danube. Nous arrivons à 17h30 après 50 km réalisés en 3h30.

mardi 7 août 2012

Mardi 7 août  Toujours à Giurgiu Nous sommes toujours dans l'attente du vélo de Marie-Paule. Pour nous occuper, nous sommes allés visiter Bucarest sous la canicule (plus de 40 degrés à l'ombre). Nous avons visité la place de la victoire et l'avenue de la victoire où il y a plein de beaux bâtiments. Nous avons vu l'immense palais mégalomane voulu par Ceauscescu. 

lundi 6 août 2012

Lundi 6 août  Giurgiu Deuxième journée de repos à Giurgiu. Marie-Paule est arrivée à 21h20 dimanche  soir en avion. Malheureusement son vélo ne l'a pas suivie. Après avoir été vu à Amsterdam, il serait maintenant à Marseille. Nous ne pouvons qu'attendre sous la canicule (40degrés), heureusement dans un hôtel climatisé. Antonia et Michel ont rejoint Bucarest avant de regagner Rennes mercredi matin.

dimanche 5 août 2012

Dimanche 5 août  Giurgiu Aujourd'hui, c'est une journée de repos. Il fait très chaud (39 degrés). Ce matin, nous sommes allés brièvement avec Manu voir 2 offices dans deux églises orthodoxes différentes. Puis, nous avons vu les ruines du château médiéval de Giurgiu. Nous sommes allés visiter le Musée. Nous avons été très bien accueillis, en français, par le conservateur du musée qui est historien. Il nous a commenté avec passion l'histoire de la Roumanie de l'époque paléolithique à la deuxième guerre mondiale. Il a une très grande culture de l'Europe et de la Roumanie en particulier. Il nous a tenu en haleine pendant 2h30 et a refusé que nous payions notre billet. Les lumières étaient allumées à notre entrée dans une salle et éteintes dès notre sortie. La grande fierté était de nous montrer deux canons français de la première guerre. Ils sont en cours de restauration, normalement ils ornent l'entrée extérieure du musée. Michel et Antonia sont allés à un office orthodoxe puis se sont baladés au marché couvert où on trouve un tas de choses hétéroclites :  le marchand de pastèque côtoyant celui qui vend du matériel de vélo ou de voiture.Fin d'après- midi à la piscine au bord du Danube.

samedi 4 août 2012

Samedi 4 août Zimniscea (Roumanie) Giurgiu Hier soir, des musiciens nous ont fait un concert privé avant qu'ils ne jouent à une grosse fête d'anniversaire. Nous avons été bercé par leur belle musique roumaine toute la nuit jusqu'à 3h du matin. Moi, j'ai bien dormi avec mes bouchons d'oreille. Nous sommes partis à 8h45, le seul trafic de notre route est le passage des charrettes à cheval. On ne voit pas le Danube de la journée. L'état de la route est souvent médiocre, il y a beaucoup de nids de poule (voir d'autruche). Du coup, les  voitures roulent globalement prudemment. Nous traversons un  village où les habitants fabriquent leurs propres briques avec la terre. Nous arrivons à Giurgiu à 13h sous un soleil de plomb. La canicule va augmenter jusqu'à mardi. Nous avons dépassé dans la bonne humeur la difficulté de retrouver Michel en ville que nous avions perdu. Nous nous sommes réconciliés et  régalés autour de spécialités roumaines. Nous avons roulé 65 km en 3h15.

vendredi 3 août 2012

Vendredi 3 août  Corabia(Roumanie) Zimniscea Ce matin nous avons quitté l'hôtel vers 8h45. Nous roulons toujours dans cette immense plaine. Nous voyons souvent le Danube de haut et l'on voit plein d'oiseaux domestiques (canards et oies) et sauvages (cigognes et merles gris). Après 66km réalisés en3h30, vers 13h, nous retrouvons Antonia et Michel dans une buvette. Hier soir ils ont eu les honneurs de Gircov et ils ont dormi dans la mairie, dans la chambre des officiels,avec un repas servi généreusement. Avec Manu, nous nous sommes arrêtés dans une buvette. Il y avait un violon, on s'y est intéressé, le patron nous a joué plusieurs morceaux et nous a offert le café. Nous avons trouvé un motel à 18h après 100 km réalisés en 5h30. Nous nous sommes battus contre la chaleur et le vent défavorable. Heureusement, les 5 derniers km étaient en descente. J'ai dépassé les 1500 km depuis Bratislava. Nous fêtons cette grosse étape autour d'une bonne bière car les bières roumaines sont excellentes!

jeudi 2 août 2012

Jeudi 2 août Bêcher (Roumanie) Corabia Nous sommes partis à 8h45. Nous sommes arrivés à 12h30 après 43 km parcourus en 2h15. L'étape est courte et facile. Il y a un peu d'ombre et peu d'air. Nous avons traversé Calarasi la ville jumelle de Chartres de Bretagne, puis Danuleni, ville fleurie où il y a plein de canas tous fleuris au bord de la route principale. Aujourd'hui il y a un peu plus de relief mais ni vraie montée, ni vraie descente. Nous arrivons à Corabia et trouvons un hôtel avec piscine appelé le Belge. Nous avons vu le fils du patron qui est ici en vacances. Nous avons croisé un cortège funéraire et engagé la discussion avec une personne que nous devons revoir ce soir. Antonia et Michel préfèrent avancer pour trouver un autre hébergement. Il fait très chaud et ça va aller crescendo jusqu'à mardi. Il y a toujours autant d'ovations lors de notre passage. Le vélo couché ne laisse personne indifférent. Les enfants essaient de nous toucher la main pendant que nous roulons. Nous voyons surtout des charrettes tirées par un cheval que nous dépassons. Il n'y a qu'une fois où un groupe de jeunes a demandé le maximum au cheval et nous n'avons pas réussi à suivre.Pourtant Manu a vaillamment résisté. Après un bon bain dans la piscine, vers 17h, nous allons nous promener à pied dans la commune. Nous retombons par hasard sur la personne que nous devions voir à 20h. Il nous fait visiter un site archéologique romain datant de 4 siècles avant JC. C'était une citadelle au dessus du Danube. Il y a des bains et une fontaine secrète enterrée à moins d'une trentaine de mètres. L'eau y est très pure et fraîche. Ensuite nous sommes invités à boire un café turc et à visiter le jardin. Le jardin est irrigué à partir de l'eau du puits et une pompe électrique. Quelle profusion de légumes et de raisins ! Il nous montre qu'il a été un photographe amateur de qualité qui a été plusieurs fois primé. Nous admirons ses photos. Il ne nous laisse pas partir sans nous charger d'un grand sac plein de légumes et raisins et nous donne son adresse pour qu'on lui envoie des photos de France. Nous finissons au restaurant le Belge II situé au dessus d'une falaise au bord du Danube et à 6 km de l'hôtel, amenés par le fils du patron. La pleine lune se mire dans le Danube, magique. Les moustiques apprécient beaucoup Manu...
Mercredi 1 août Rast (Roumanie) Bechet Ce matin nous démarrons à 8h45. Il y a souvent des nuages, mais pas très épais. Dès que nous roulons à l'ombre, la température est agréable, ce matin nous avons le sentiment de fraîcheur ( il fait autour de 25 degrés). Nous roulons toujours dans une immense plaine, pas de relief à l'horizon mais de beaux arbres et une atmosphère sereine. Nous rencontrons essentiellement des charrettes tirées par de beaux chevaux, quelquefois accompagné du poulain, qui transportent familles et récoltes. Quelquefois les hommes ont le portable à l'oreille. Toutes les personnes que nous voyons nous saluent chaleureusement. Heureusement les villages se succèdent et sont très différents les uns des autres. La politique locale semble très différente d'un village à l'autre. Nous voyons rarement le Danube. Les Roumains sont toujours aussi sympas. Nous en rencontrons beaucoup qui vivent en France ou qui y ont vécu. Il n'y a pas un jour où l'on ne rencontre pas de francophone. On parle très peu et très mal roumain (sauf Manu), on parle souvent en anglais et quelquefois en italien et épisodiquement en espagnol. Nous voyons toujours beaucoup de cigognes et quelques aigrettes. Ce midi, nous avons rencontré un allemand (il lui manque un bras) qui se déplace en vélo couché et il est toujours seul. Il fait entre 100 et 150 km par jour. Il ne fait pas de voyage en vélo couché de moins de quatre mille km. Il voyage souvent en montagne toujours en position couchée. Il connaît toute l'Europe sauf Andorre, le Portugal et les Pays bas, respect! Nous nous sommes échangés de bons plans et prévenus des lieux ou situations difficiles à éviter. Nous sommes arrivés à 15h à Bechet après 70 km réalisés en 3h45. J'ai fait plus de 4400 km depuis le 29 avril 2011 à Dinard.

mardi 31 juillet 2012

Mardi 31 juillet Cetate (Roumanie) Rast Nous quittons le camping à 9h. Nous sommes toujours sur de bonnes routes avec globalement peu de trafic. Nous visitons Calafat, ville portuaire de 20 000 habitants. Un pont est en cours d'achèvement, il permettra de relier Vidin en Bulgarie à Calafat. Actuellement il n'y a que le bac et le prochain pont est à 300 km à Giurgiu. Nous n'avons pas vu le Danube de la journée. Nous sommes toujours sur un immense plateau, sans relief, à perte de vue. Nous arrivons à 15h à Rast. On retrouve Antonia et Michel, partis en éclaireurs, à une terrasse ombragée, écrasés par la chaleur et le sommeil. Le fils du maire de Rast (fermier avec 300 ha de terre) les réveille pour leur proposer un hébergement. Il emmène Michel en 4*4 pour lui montrer un endroit au bord du Danube en face de la Bulgarie. Nous plantons notre tente dans un espace de douane. Les douaniers nous prêtent leur WC et leur douche.
Nous avons parcouru 68 km en 4h.

lundi 30 juillet 2012

Lundi 30 juillet


Gogosu (Roumanie) Cetate


La nuit passée était très chaude, ce n'est que vers 1h du matin que la température a diminué avec les orages.
Nous sommes partis à 9h30. La température était bien plus agréable que la veille. Nous étions loin du Danube et nous le voyions quelquefois dans un cadre panoramique. Nous n'avons eu qu'une montée en arrivant vers 13h à Cetate.
Nous sommes au camping à Cetate au bord du Danube. Le site est superbe et est décoré par de nombreuses sculptures modernes , la plupart métalliques. Ce sont les œuvres de Mircea Dinescu. En Août il y a un festival de cinéma et des arts culinaires. Des Roumains sont en train de réparer un alambic en soudant le cuivre, d'autres rénovent des tuiles pour faire une nouvelle toiture.
La rive droite du Danube est devenue aujourd'hui Bulgare, la Serbie c'est finie.
Aujourd'hui nous avons parcouru 60 km en 3h15.
On en bave pour avancer
Dimanche 29 juillet
Dobreta Turnu Severin (Roumanie) Gogosu
Ce matin nous sommes partis à 9h15.
Nous avons commencé par 12 km de grande route avec beaucoup de camions, heureusement il y avait une petite bande latérale. Après nous avons retrouvé une route secondaire en bon état. Nous nous sommes arrêtés à un puits pour nous arroser car la chaleur est arrivée rapidement dans la matinée. Nous avons encore eu une montée à 7 %. À midi nous nous sommes arrêtés à Crivina. Nous avons eu plein de contacts chaleureux. Des invités d'un mariage nous ont offert du schnaps, un vin d'apéritif, des cuisses de poulets. Nous leur avons offert une belle carte postale de Paris dédicacée. L'après-midi a été très chaud (prévision atteinte voire dépassée de 38 degrés).
Nous sommes repartis à 17 h. Nous avons eu une montée de 3 km que j'ai fini à pieds. Nous avons eu 3km de piste poussiéreuse mais correcte et nous avons eu très légère montée jusqu'à Gogosu où nous sommes arrivés à 19h.
Nous avons fait 59 km en 3h30. Antonia et Michel sont hébergés par une famille qui possèdent une douche. Manu et Albert sont chez les parents de cette famille à une centaine de mêtres. Là, il n'y a qu'un puits avec de l'eau très fraîche.
Nous sommes admiratifs de l'accueil chaleureux et la simplicité des Serbes et des Roumains.

samedi 28 juillet 2012

Samedi 28 juillet

Dubova (Roumanie) Dobreta Turnu Severin
Ce matin nous partons à 8h30, nous commençons par 3,5 km de piste très chaotique et pas mal de flaques d'eau.
Nous nous retrouverons sur une très bonne route au bord du Danube. Nous voyons la Serbie de l'autre côté du fleuve où la route monte et descend beaucoup, les tunnels succèdent aux viaducs. Nous sommes dans les portes de fer le long du Danube. Les 30 derniers km se font sur une route internationale avec beaucoup de camions de tous les pays.
Nous nous sommes arrêtés au barrage hydroélectrique serbo-roumain de Sip, l'écluse pour les péniches est impressionnante. Nous arrivons à Dobreta Turnu Severin. C'est une des dernières grandes villes de notre périple. Il y a un port important. Nous sommes dans un hôtel avec une vue magnifique sur le fleuve.
Nous avons parcouru 50 km en 3 h.
Vendredi 27 juillet
Berzasca (Roumanie) Dubova
Ce matin nous sommes partis à 8h. Le temps est clément et le soleil est caché par quelques nuages. La route est toujours très bonne et longe le Danube. Nous avons quelques zones de travaux qui sont bien annoncées. Nous roulons à plus de 20km/h. On voit toujours aussi peu de voitures et de camions, dans cette région, les Roumains ne roulent pas comme des fous. Peut -être que les restants de la pluie diluvienne de mardi (traces de boue ou graviers) incitent à la prudence.En fin de matinée, il y a une montée de 8%, je dois finir les derniers hectomêtres à pied. Nous entrons dans les portes de fer à Dubova. Nous passons là où le Danube est le plus étroit entre la Roumanie et la Serbie. Nous admirons la statue de Decebalus Rex (40m*25m). Grâce à la ténacité et l'intuition de Michel, nous arrivons à 14h dans un joli petit chalet en bois situé au bord d'un affluent du Danube. Nous devons faire 4 km de piste avec beaucoup de flaques d'eau. Ce lieu est loin de tout et c'est édénique. L'orage tourne autour de nous. Cet après-midi, après repas, sieste (le nombre d'adeptes est passé de 1 à 4), lessive et douche nous bullons. Nous avons fait 58 km en 3h30. Le soleil revient avec la fin de la journée.

vendredi 27 juillet 2012

Jeudi 26 juillet


Bazias (Roumanie) Berzasca


Suite à un problème technique du vélo d'Antonia, nous sommes partis à11h15 avec les premières chaleurs. Nous avons roulé au bord du Danube toute la journée. Les montagnes apparaissent et c'est magnifique. La route est en bon état (voir très bon état). Le vent nous est favorable et la pente est douce, un vrai régal. Ce midi, nous avons mangé une pizza sous des parasols avec brumisateur, quel plaisir un peu d'ombre et de fraîcheur au moment où la température est au plus haut. Nous sommes arrivés à 18h30 après 63 km réalisés en 3h30. Nous sommes à une pension sympathique "Isabella"au bord du Danube et au début des gorges. Nous buvons une bière locale fraiche au bord de l'eau. Aujourd'hui c'était une journée facile et agréable. Ce soir, nous avons mangé du poisson chat du Danube, c'est bon et il n'y a pas d'arêtes.


Mercredi 25 juillet

Klicevac (Serbie) Bazias (Roumanie)

Ce matin nous avons commencé par la visite d'une église orthodoxe, et comme pour marquer notre visite, les cloches sonnent.

Puis Antonia tombe dans la boue : elle est toute marron, ses sacoches et sa housse sont abîmées. Nous faisons une halte technique d'une heure au bord de la route pour réparer son dérailleur. Nous passons à nouveau le Danube par le bac.

Avant de pique-niquer nous nous baignons dans un lac à Bela Crkva.

Nous affrontons une grande montée de 3 km à 12%, et surpris, nous voyons Michel nous doubler dans la remorque d'un tracteur. Çà fait petit joueur. Mais quelques hectomètres plus loin, une voiture nous rapporte la sacoche avant de Michel, qui vient d'être perdue. Au bout de la grande montée, on prévient Michel qu'il a perdu sa sacoche avant. On le laisse chercher, il s’apprête à faire demi-tour et se payer la montée, et là on l'avertit que sa sacoche a été récupérée.

Nous roulons en chantant et on se marre comme quatre jeunes fous déjantés.

Ce soir, nous mangeons au bord du Danube. Il y a un beau coucher de soleil sur le fleuve. .Nous sommes heureux, tout va bien.

Nous sommes partis ce matin à 10h et sommes arrivés à 19h. Nous avons parcouru 60 km en 3h45.

mercredi 25 juillet 2012



Mardi 24 juillet

Le groupe Antonia, Michel, Manu et Albert démarre une nouvelle étape. Belgrade Bucarest pour Antonia et Michel, Belgrade le delta du Danube pour Manu et Albert.

Après avoir pris le petit déjeuner à 6h, nous étions à la gare à 7h15. 2 minutes avant le départ, une annonce sonore indique que notre train partira du quai 10 au lieu du quai 1. Heureusement que d'autres personnes attendaient le même train et qu'ils nous ont gentiment prévenus. Nous voilà partis pour Mala Krsna situé à 50 km de Belgrade. Ceci nous permet d'éviter le trafic automobile intense et les banlieues interminables. Les voitures du train sont très anciennes et sont semblables à nos anciens trains avec compartiment. La montée des vélos n'a pas été facile mais en s'entraidant, on y est arrivé. Chaque vélo avait droit à un compartiment. Le vélo couché a été entreposé à l'entrée du wagon en position horizontale : les pédales étaient en hauteur et le vélo s'appuyait sur l'arrière des sacoches, drôle de position ...

Au bout de 3 heures, nous descendons du train et buvons un café dans le bar de la gare.

A peine sommes nous montés sur nos vélos que la pluie apparaît.

Nous nous réfugions sous un abri bus pour mettre nos vestes de pluie vers 11h. Nous voyons des éclairs et nous entendons le tonnerre. Nous profitons d'une accalmie pour repartir. Cela se dégrade très vite, et nous roulons 20 km sous une forte pluie. À 13h, le vent devient très fort et il tombe des trombes d'eau. On ne peut plus avancer, heureusement nous arrivons à Pozarevac. Il y a un restaurant qui ne fait que des mariages, on demande si l'on peut s'abriter, et nous sommes chaleureusement accueillis avec du thé et du café turc offerts. On est trempés jusqu'aux os et on a froid. Le restaurant est inondé. Le patron du restaurant est un champion équestre. Nos hôtes nous montrent un DVD sur ses exploits. Après avoir pique-niqué, le ciel s'éclaircit et l'on reprend la route. Elle est souvent inondée mais les voitures font attention à nous. Dans l'après-midi, en pleine nature, nous sommes abordés par la télé nationale serbe. On a été interviewés et filmés pendant plus d'une demi-heure. Nous visitons le site romain de Viminacium. Après 60 km réalisés en 4h, nous nous arrêtons à Klicevac à 18h. Nous logeons chez l'habitant et nous sommes en pension complète.

mardi 24 juillet 2012



Dimanche 22 juillet

Stari Slankamen (Serbie) Belgrade

Nous sommes partis à 9h15. Aujourd'hui il faisait froid (22 degrés). Nous avons eu quelques gouttes de pluie dans la matinée. Nous avons eu quelques km de route avec beaucoup de trafic avant d'arriver à Belgrade, c'est toujours stressant. Nous avons fait 10 km de piste poussiéreuse et chaotique. Les derniers km avant l'arrivée étaient très agréables.
Nous sommes arrivés devant l'hôtel de Belgrade, Manu et Michel nous attendaient à 16h. Nous avions 3 mn d'avance.
Quelle joie de retrouver Antonia, Manu et Michel. L'aventure continue dès mardi matin.
Aujourd'hui nous avons parcouru 55 km en 3h.

dimanche 22 juillet 2012

Samedi 21 juillet
Banostor (Serbie) Stari Slankamen
Nous sommes partis à 8h15 après avoir franchi le Danube en bac. Quelle belle lumière le matin !
Nous nous sommes arrêtés à 17h après 74 km ( 4h45 de route). Nous avons partagé notre chemin toute la journée avec voitures et camions. Jusqu'à Novi Sad la route était plate. Après nous avons affronté une longue montée à 8% pendant 7 km, éreintants. Pendant cette portion d'étape nous avions une vue panoramique où l'on voyait très loin. Heureusement, arrivés à 270 m ( en partant de 90 m) d'altitude nous nous sommes reposés dans un restaurant Serbe, ombragé, aéré, simple (3€uros par personne). À Belslka, nous avons vu un mariage avec beaucoup de drapeaux serbes et une fanfare. Nous avons bu un petit coup de schnaps comme tous les autres badauds. À partir de cette commune, le paysage rural semblable à celui du XIX siècle donne place à un paysage du XXI siècle avec des champs immenses ( tournesols, maïs, ...) et des tracteurs énormes et tout propres.
Nous dormons au bord du Danube et le point de vue est magnifique.
Vendredi 20 juillet
Sotin (Croatie) Banostor (Serbie)
Nous sommes partis à 8h15 de chez nos charmants hôtes, la soirée restera inoubliable.
Nous savions que la journée allait être vallonnée. Nous ne nous attendions pas à ce que chaque arrivée dans un village soit précédée d'une grande descente. La sortie du village nous oblige à donner toute notre énergie pour monter les pentes raides. À chaque fois la pente varie entre 8 et 10%. Tout cela se fait sous la canicule mais sans vent. Nous avons parcouru 49 km en 3h20. Après 30 km en Croatie, nous avons franchi la frontière. C'est un nouveau choc. Les routes sont en moins bon état, les maisons sont très simples, le manque de propreté des bords de route rappelle la Roumanie. Les voitures sont plus vieilles et moins bien entretenues. On voit souvent des décharges en plein air aux bords des routes. Çà sent fort. Sauf les passages dans les villages, on ne voit pas le Danube. On n'a pas réussi à trouver une plage "accueillante". Heureusement ce soir nous avons trouvé une belle maison au bord du Danube. C'est dommage, on ne peut pas s'y baigner devant chez nous. Mais la vue y est magnifique, les bords du fleuve sont très arborés et c'est très sauvage. Il y a une île juste en face de chez nous, couverte de la forêt. Une mère et un père cygnes sont passés avec leurs 5 petits tout gris. C'est trop mignon.
Jeudi 19 juillet
Osijek (Croatie) Sotin
Nous sommes partis à 8h15 et sommes arrivés vers 18 h.
Nous avons parcouru 60 km en 4h10 avec beaucoup de vent frontal et la canicule( 39 degrés à l'ombre).
Aujourd'hui nous n'avons que de la belle route partagée. Nous avons un vent de face, ce qui nous dessèche. Nous trouvons les premières traces de relief. Nous avons eu une montée de 3 km avec une pente maximale de 8% dans la matinée, bel exploit, Catherine et moi avons franchi ce passage sans mettre pied à terre. La canicule revient dans l'après-midi. On est collés à l'ombre, impossible de bouger. À 15h nous reprenons la route pour rejoindre Vukovar. Cette ville a été complètement détruite. On voit énormément de maisons qui sont criblées de balles. Nous faisons encore 10 km après Vukovar. Il fait encore chaud, le vent est de plus en plus fort et la route monte sans cesse avec une montée à 6%. Nous arrivons à Sotin, Catherine n'en peut plus. Je me renseigne, dans une boutique, pour un hébergement sur place. On nous renvoie 30 km plus loin. C'est impossible. Nous attendons les chalands pour les interroger. Finalement, nous rencontrons un Croate qui a vécu 17 ans en France. Il nous invite chez lui. Nous lui offrons une bouteille de vin blanc et une de rouge. Ce couple s'est rencontré à Amboise, elle est Slovéne et il est Serbe. Ils nous parlent de cette guerre aberrante ( comme les autres). Ils sont rentrés en Yougoslavie en 1985 et la guerre a éclaté 5 ans après, ils se sont réfugiés pendant trois mois en Allemagne. A leur retour, certains se sont cachés pendant ces 3 mois dans leur cave. Ils aiment beaucoup la France et ils en sont fiers.

vendredi 20 juillet 2012

Mercredi 18 juillet
Banita (Croatie) Osijek.
Nous sommes partis à 8h15 et sommes arrivés vers 17 h.
Nous avons parcouru 58km en 4h15.
Les routes ce matin étaient désertes. Nous avons longé une digue avec un sol en terre battue avec quelques graviers pendant 10 km. Tout le reste était en voie partagée où nous étions pratiquement toujours seuls. Nous avons visité le parc d'un château utilisé par Tito comme lieu de chasse.
Nous avons été toute la journée dans le parc naturel de Kopacki rit. Nous avons fait une promenade en barque et nous avons pu apprécier les oiseaux : cormorans, aigrettes, hérons,...
Ce fut un beau moment.
Nous sommes arrivés à Osijek, qui est une vieille ville médiévale. C'est la deuxième ville de Croatie et c'est à la confluence du Drava et du Danube.
Nous voyons beaucoup de panneaux annonçant le risque de mines anti-personnelles.
Nous voyons beaucoup de façades qui sont criblées de balles. Les maisons sont majoritairement très simples.

mercredi 18 juillet 2012

Mardi 17 juillet
Dunafalva (Hongrie) Batina (Croatie)
Nous sommes partis à 9h15 et nous sommes arrivés à 17h30.
Nous avons fait 58 km en 4h.
Nous avons commencé notre journée par 12 km de piste avec des gravillons sur la digue. Nous avons traversé le Danube avec le bac pour rejoindre Mohacs. C'est une très belle ville réputée pour des défaites guerrières. J'ai réussi à m'acheter un nouveau casque (mon ancien a été cassé lors de la chute de mon vélo suite à un coup de vent, ni cycliste, ni bagages dessus) et une béquille plus solide que celle de Budapest.
Ce midi nous avons pique-niqué dans un tout petit village : kollked. Les routes sont bonnes et il n'y a pas du tout de trafic.
Nous voyons toujours des cigognes avec queue et bec noirs.
Après nous franchissons la frontière Croatie-hongroise. Il est plus facile d'entrer en Croatie que sortir de Hongrie.
C'est un changement total.
Le niveau de vie est complètement différent. Les routes sont excellentes, c'est un vrai billard. Si les Hongrois étaient plutôt sympas, les Croates sont très accueillants (le mot est faible). Lors d'une petite erreur du parcours pour voir une église, ce sont 4 voitures qui se sont arrêtées pour nous donner le bon chemin pour Batina avec beaucoup de gentillesse.
Lors que nous sommes arrivés à Batina, nous sommes entrés dans une épicerie pour trouver un hébergement qui nous a renvoyé sur une adresse où il n'y avait personne. Mais après un quart d'heure d'attente des voisins nous ont proposé de nous guider vers un hébergement au bord du Danube. Nous avons suivi leur voiture pendant 6 km, finalement, nous avons trouvé une belle maison avec 4 chambres doubles. La propriétaire est arrivée et a proposé du schnaps pour tout le monde. Pendant ce temps là, Gilbert et moi sommes partis au village pour faire quelques courses pour le barbecue de ce soir avec toujours le même voisin qui nous a servi de taxi. A l'hébergement, tout est mis à disposition par la propriètaire, même deux gaules pour pêcher. Encore un lieu édénique ...
Bien sûr, j'écris tout cela face au Danube et sa lumière exceptionnelle. Une péniche passe et nous sommes zen.
Pendant notre repas avec grill, vers 20h, un cycliste arrive de Contanza, il fait 180 km par jour et il espère rejoindre l'Atlantique en 3 semaines...
Un autre type de cyclotouriste...

lundi 16 juillet
63 km en 4h10
Kalosca (Hongrie) Dunafalva
On est parti à 9h30 et on est arrivé vers 18h.
Nous avons commencé par 20 km sur une digue avec les 10 premiers km difficiles. Toute la matinée restante était une digue goudronnée avec un revêtement idéal. Nous avons vus les premiers animaux domestiques : jeune veau sous la mère, chevaux. Puis, plus loin, des gros lièvres et enfin un cerf (entre 5 et 10 ans). Nous avons pu le voir pendant plusieurs minutes, c'est un moment qui à lui tout seul suffit pour remplir une journée de bonheur.
Nous avons pique-niqué à Baja au bord d'un bras du Danube. Ensuite nous avons visité la ville qui est très belle, il n'y a aucun fil apparent dans les rues. Dans cette région hongroise,tous les villages ont 3 clochers : église, temple orthodoxe et protestant ?
Cet après-midi nous avons vu un champ avec plus d'une dizaine de cigognes (becs et queues noirs).
Nous avons un camping tout simple au bord du fleuve, la lumière y est magnifique. On avait l'impression d'arriver à Woodstock vu la présence forte de la musique.

dimanche 15 juillet 2012

Samedi 14 juillet
Rackeve (Hongrie) Dunafolvar
Départ 9h45
On a roulé 56 km pendant 4 h.
On est arrivés à 18 h.


La nuit passée, il a plu jusqu'à 6h. Après le vent a chassé la pluie et les tentes ont vite séché.
Nous avons pris une petite route tout au bord du Danube. C'est une succession de pontons pour les pêcheurs. Pendant 25 km les maisons modestes se touchent les unes les autres. Il y en a beaucoup à vendre. L'état de la route est très mauvais, il faut une attention de tous les instants pour ne pas tomber mais le paysage est superbe. Le soleil est apparu généreusement dans la matinée. J'ai pris mon premier bain dans le Danube. La température de l'eau était très confortable(22 degrés), quel plaisir de nager dans ce grand fleuve.
Après le pique-nique nous avons parcouru une digue herbée pendant 15 km, c'était éprouvant, on n'avançait pas et le vent était de face. On a fini par quitter cette digue pour se retrouver sur une route avec pas mal de trafic pendant 5km. Nous sommes enfin arrivés dans un village où nous avons vu 3 cigognes dans le même nid. Enfin nous avons trouvé une route sans trafic donc calme.
Nous sommes dans un petit camping simple mais très propre. On voit le Danube et ses péniches depuis notre tente et il n'y a pas de moustiques. Ce soir le vent est très fort et notre linge lavé a vite séché. Ce soir je suis allé manger du poisson chat du Danube dans un bon restaurant et j'ai goûté un riesling hongrois.

samedi 14 juillet 2012

Vendredi 13 juillet

Ce matin nous avons quitté Budapest à 8h15. Le temps était frais et agréable, 25 degrés mais couvert.  
La sortie de Budapest fut l'enfer: gros camions, bus, tramways avec des rails dans tous les sens. Le balisage était souvent défaillant. 
Lorsque nous vîmes le panneau sortie de Budapest, nous roulions déjà depuis 20 km. À partir de là les voies partagées étaient très peu fréquentées. Les quelques morceaux en site propre étaient très chaotiques, nous ne roulions pas vite dans ces morceaux et cela se gérait facilement.
Nous avons fait la cueillette de prunes douces et sucrées. L'autre jour, c'était des mirabelles.
nous avons longé un des bras du Danube où il y avait beaucoup de petites maisons et beaucoup de pêcheurs.
Nous nous sommes arrêtés à 15 h dans un camping/ hôtel avec de nombreuses piscines et bains. Il y a un bassin avec des jets de massage. L'eau y fait entre 34 et 37 degrés. Cela détend après le stress du matin.
Avant de nous baigner,  nous sommes allés visiter le musée de André Kertész. Il y a des photos allant de 1912 à 1920 prises dans la région. 
André Kertész (né Andor Kertész, 2 juillet 1894, Budapest, Hongrie - 28 septembre 1985, New York) est un photographe hongrois, naturalisé américain, acteur important de la scène artistique parisienne durant l'entre-deux-guerres. Il  connaissait bien Doisneau.
Nous avons roulé pendant 4h30 et parcouru  63 km.

jeudi 12 juillet 2012

Jeudi 12 juillet Budapest.

Ce matin nous avons visité la synagogue de Budapest. Il n'y en a qu'une plus grande, elle est à New York. Elle a été construite par un architecture autrichien catholique à la fin du XIXème siècle. Elle est marquée par l 'influence orientale et mauresque. Je ne peux pas comparer avec une autre, c'était la première que je visitais. Contrairement aux églises et temples, ici les hommes doivent obligatoirement être coiffés. J'avais ma casquette sinon j'aurai dû porter la kippa.

Sinon j'ai profité des terrasses des cafés et des rues piétonnes. Le soleil est souvent absent et il y a du vent et les 25 degrés sont très appréciés.

Une nouvelle cycliste, Martine, nous a rejoint . En attendant le groupe des huit cyclistes, elle était au camping des deux roues (vélos ou motos) (www.bikercamp.hu/). Elle a trouvé l'ambiance familiale et sympathique. A conseiller.

Pendant ce temps là les huit cyclistes (dont moi) étaient soit en hôtel climatisé ( www.medosz.hu) 100€uros la suite pour quatre personnes, soit en appartement encore moins cher.

Nous attendions depuis vendredi passé à Bratislava un petit mel de Martine.

Grâce à Helmut et à l'association Rayons d'action (www.rayonsdaction.org/), de nombreux Rennais ont été sollicités pour que les 9 cyclistes français se rendent compte qu'ils étaient à moins de cinq km les uns des autres. Merci le réseau.

Mon vélo est bien réparé, il a été remis à neuf. C'est du bonheur à l'état pur. En fin de journée, le trafic est beaucoup plus faible qu'en milieu d’après-midi.

Le départ de Budapest est fixé demain matin vendredi 13, jour de chance ?

Mercredi 11 juillet, Budapest

Hier, j'ai beaucoup parlé de mes difficultés pour mon arrivée dans Budapest sans parler de mon émotion à l'approche de Budapest:
L'eurovélo6 longe tranquillement le Danube sur un chemin bitumé, ombragé et souvent en site propre. À la sortie d'un tournant, le château apparaît splendide au sommet de Buda. Quelques centaines de mètres après, toujours au loin le château et le parlement apparaissent simultanément. Le parlement est au centre de Pest. Il est imposant et élégant. Je dépasse rapidement l'île Marguerite et nous voilà déjà dans le centre ville.
C'était du bonheur à l'état pur après 3200 kilomètres de vélo.
J''avais gardé le souvenir de l'arrivée en voiture l'été passé. La banlieue était interminable et nous avions eu beaucoup de bouchons avant d'atteindre l'hypercentre de la ville. La différence entre les deux arrivées était flagrante.
Aujourd'hui je suis retourné me promener à pieds au Château, la vue est toujours très panoramique, la lumière est superbe. Cet après-midi, je suis allé au Spa. La piscine est avec de l'eau thermale à 26 degrés et on a l'impression qu'elle est froide. Il y a aussi un bain bouillonnant à 30 degrés , c'est relaxant.

mercredi 11 juillet 2012

Mardi 10 juillet, Nagymaros (Hongrie) à Budapest

Cette nuit il a plu de 4h à 6h du matin, c'est agréable de ne pas se sentir envahi par cette canicule dès le réveil.
Aujourd'hui, Nous sommes partis à 8h15, nous avons parcouru 60 km en 4h à la moyenne de 15,5 km/h et nous sommes arrivés à 15h30 à Budapest.
La météo était couverte avec une petite pluie brumisatrice et bienvenue par petits moments jusqu'à Vac qui est une très belle commune marquée par l'époque baroque.
Nous avons surtout eu des sites propres le long le Danube. Les sites partagés étaient très calmes. Les premiers reliefs sont apparus avec les gorges avant Budapest.
L'après-midi a été très chaude et l'arrivée entre les bus, les tramways et voitures était stressante. Les trottoirs étaient pleins de monde et inutilisables par les cyclistes. Enfin, on a trouvé un hôtel climatisé et un réparateur de vélos. Ce réparateur a été recommandé par un conseiller de l'office du tourisme qui est un grand passionné de vélos. Mon vélo devrait être prêt jeudi soir.
mercredi et jeudi vont me permettre de mieux connaître Buda (rive droite) et Pest (rive gauche).


mardi 10 juillet 2012

Lundi 9 juíllet, Komaron (Hongrie) à Nagymaros (Hongrie)


Aujourd’hui, nous sommes partis à 7h50, nous avons parcouru 78 km en 5h à la moyenne de 15,5 km/h et nous sommes arrivés à 21h au camping.

La météo était clémente avec peu de vent, agréable et plutôt favorable. Quelques nuages étaient les bienvenus. L'eurovélo6 est souvent en site propre, mais aujourd’hui pour les portions en voie partagée, on sort les gilets fluo et les casques et on devient très prudents.

J'ai essayé de descendre en bateau de Esztergom à Budapest mais le lundi, il n'y a pas de navette pour aller à la capitale. Dommage, je vais devoir patienter pour faire réparer mon vélo.

La partie entre Esztergom à Nagymaros est splendide, on a traversé le Danube avec le ferry. Le soleil baissait vers le Danube et se mirait dans le fleuve. Le camping situé sur une île du Danube est simple mais il y a peu de moustiques. La vue est magnifique sur Visegrad qui est sur l'autre rive, il y a une citadelle sur un piton à 300 mètres d'altitude et une belle tour au bord de l'eau.

dimanche 8 juillet 2012

Dimanche 8 juillet barrage de Gabčíkovo (Slovaquie) à (Hongrie)




Hier nous sommes allés de Bratislava (Slovaquie) à Gabčíkovo (Slovaquie). Aujourd’hui nous avons fait 58km en 3h52 à la moyenne de 15, 5 km/h.

Nous traversons des villages et découvrons comment vivent les Slovaques. Nous voyons notre première cigogne à Medved´ov, nous en verrons quelques autres et après c’est fini. 
 
Lors de cette étape, le temps caniculaire nous a éprouvé. Même quand on ne bouge pas ça fatigue. Nous nous sommes engagés sur une digue avec du gros gravier, ènième chute sans gravité. 
 
Nous avons traversé beaucoup de champs de maïs. Rien de marquant dans cette étape. La voirie partagée est peu fréquentée (c'est dimanche), on se sent en sécurité.
 
Nous sommes arrivés en Hongrie où nous avons trouvé un beau camping avec piscine. Il est aussi coûteux d'acheter au supermarché que d'aller au restaurant, du coup, on essaye de découvrir les spécialités locales.

samedi 7 juillet 2012

samedi 7 juillet 2012

Aujourd´hui, nous sommes partis à 10h40, nous avons parcouru 77 km en 4h50 à la moyenne de 15,5 km/h. Il reste environ 1900 km avant la Mer noire.

La météo était très chaude avec peu de vent. L'eurovélo6 est goudronnée. Le matin nous longeons une digue qui nous amène à un barrage hydro-électrique qui retient une immensité d'eau, on se croirait au bord de la mer.
 
En cours de journée, l'élastique qui tenait mon dérailleur est cassé. Il est remplacé par un sandow qui se montre très fiable. Le soir nous arrivons à un barrage hydroélectrique. Le chemin suit la digue au bord de l'eau et la lumière est très belle.
 
Nous mangeons le soir dans un petit restaurant slovaque. Nous voulions dormir à la belle étoile au bord du Danube, mais une attaque énorme de moustiques nous en empêche. Nous montons nos tentes sans le double toit.


vendredi 6 juillet 2012

vendredi 6 juillet 2012

Catherine et moi  partons en avion de Beauvais pour Bratislava .Nous arrivons en fin de journée et retrouvons Marie-Anne, Bernard etGilbert. Ils descendent le Danube avec Agnès du Pila, Daniel etDominique de Franche-Comté. Nous déballons nos vélos et commençons leremontage. Celui de Catherine est prêt le soir même. Le mien ne seraen état de rouler que le lendemain matin après l'intervention des deuxcyclistes Franc-comtois bricoleurs géniaux. Leur intervention avec desbouts d'élastique permettra  que le dérailleur soit utilisable.

jeudi 21 juin 2012

La balade vers la Mer Noire repart

La balade vers la mer noire repart le 7 juillet 2012 d'où je me suis arrêté l'année passée le 20 juin 2011.

Je remonte sur mon vélo couché à Bratislava (Slovaquie).

Là, je rejoins 3 compagnons cyclistes bretons ( http://normandavelo.over-blog.com/article-les-etapes-104836193.html) et je suis accompagné de Cath.

D'autres ( Martine, Antonia, Michel, Emmanuel, Marie-Paule et Michèle) se joindront à notre groupe à Budapest (Hongrie),  ou à Belgrade (Serbie) ou à Bucarest (Roumanie).

Mon blog sera mis à jour par mes webmasters préférées restées en France (Marie-Paule et Flora).

Je leur enverrai les notes du voyage par SMS, ceci me permettra de ne pas être tributaire de l'accès à l'internet.

A très bientôt.